Raouraoua cherche qui pourrait lui succéder

A présent que l’étau s’est resserré sur Mohamed Raouraoua jusqu’à le pousser à songer sérieusement à ne pas postuler à un nouveau mandat à la tête de la Fédération algérienne de football, l’homme cherche à reproduire le scénario de 2004 quand il avait placé son ‘’poulain’’ Abdelhamid Haddadj aux commandes du sport roi en Algérie, ce qui lui avait permis à l’époque de rester le principal décideur.

Dans l’entourage de la FAF on apprend d’ailleurs que Raouraoua a déjà commencé la recherche d’un successeur de son choix. Histoire d’être assuré de poursuivre dans la même ligne qu’il avait tracée et surtout de garder ses avantages dans les hautes sphères du football national. Mahfoud Kerbadj et Benhamza, deux membres du bureau fédéral ont reçu d’ailleurs une proposition de la part de Raouraoua lors de la précédente réunion du BF samedi pour postuler à la présidence de la FAF.

Seulement, les deux hommes ont décliné l’offre. Cette attitude a poussé Raouraoua à songer à Mohamed Laib, un ami de longue date, qui voit en lui le candidat remplissant les critères souhaités pour reprendre le flambeau de ses mains. Selon nos sources toujours, l’actuel président de l’USMH ne serait pas contre l’idée. La preuve, il se préparerait déjà à quitter les rênes de son club en entamant des tractations avec deux anciens présidents harrachis, en l’occurrence Lefki et Kabri, en vue de céder la présidence d’Essafra à l’un d’entre eux.

Cela se passe au moment où les observateurs n’écartent pas un retournement de situation de dernière minute dans le dossier de candidature de Raouraoua. Ce dernier, en se référant au communiqué ayant sanctionné la réunion du BF samedi dernier, semble placer tous ses espoirs sur le président de la République M. Abdelaziz Bouteflika en mettant en relief l’aide et l’assistance qu’il a reçues du premier magistrat du pays pour accomplir à bien sa mission à la tête du football algérien.

Par son attitude, Raouraoua espère tout simplement un soutien de la part du Président, seule alternative qui lui reste pour espérer faire basculer le rapport de force en sa faveur