Raouraoua parle et défend les bi-nationaux

Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, en fin de mandat olympique, a pris la défense des joueurs de la sélection nationale, notamment les bi-nationaux, malgré l’élimination dès le premier tour lors de la Coupe d’Afrique des nations-2017 au Gabon.

« Je déplore cette campagne menée contre les joueurs de la sélection algérienne, en particulier ceux formés en Europe, après l’élimination au premier tour de la Coupe d’Afrique. Au lieu de remercier ces joueurs pour tous les sacrifices qu’ils font par amour à leur pays, certains sont en train de les descendre en flammes », a regretté Raouraoua lundi dans son discours prononcé devant les membres de l’assemblée générale à Sidi-Moussa, qui ont adopté à l’unanimité les bilans moral et financier au titre de l’exercice 2016.

« Ceux qui pensent que des joueurs comme Mahrez et Brahimi viennent en sélection pour de l’argent se trompent énormément, car ce qu’ils gagnent dans leurs clubs leur suffit largement pour mener la belle vie », a ajouté Raouraoua, premier récipiendaire du Grand-Prix international de la bonne gouvernance, décerné à l’occasion par le président de la Fédération internationale anti-corruption sportive, Mourad Mazar.

C’est la première fois depuis la fin de la compétition africaine, clôturée le 5 février dernier par la consécration du Cameroun aux dépens de l’Egypte, que le président de la FAF s’exprime sur le parcours de l’équipe nationale dans ce rendez-vous. « C’est connu maintenant. Les joueurs qui composent actuellement notre sélection nationale trouvent plutôt leurs repères dans des compétitions comme le Mondial. En Coupe d’Afrique, ils passent souvent à côté, comme ça a été le cas en 2015 et en 2013 aussi, pour des raisons exogènes », a encore expliqué Raouraoua, qui laisse toujours planer le doute au sujet de sa candidature ou non à un nouveau mandat.