Zetchi: »Je suis le candidat du changement, pas de la rupture »

Candidat unique à la présidence de la FAF, Kheïreddine Zetchi, aura certainement la voie libre pour accéder aux commandes de la première instance footballistique nationale. Même ceux qui ont « supplié » en vain le président sortant Mohamed Raouraoua de briguer un nouveau mandat, s’apprêtent à tourner casque.

Voilà qui met tout simplement fin à l’ère Raouraoua, après que ce dernier ait consenti à se retirer de la scène footballistique algérienne. Sans doute, l’homme aura compris qu’il a été « lâché » par les pouvoirs publics. Et si Zetchi, qui était jusque-là réticent, a consenti à déposer son dossier de candidature avant quelques heures de la date butoir, c’est qu’il a reçu des assurances de la part des mêmes pouvoirs publics. C’est du moins, ce qu’on a appris de son entourage.

«Je suis le seul candidat, il n’y en aura pas d’autres », a-t-il déclaré quelques instants après avoir officialisé sa candidature. « Si Raouraoua s’était représenté, je me serais retiré de la course », a-t-il précisé. Une voie royale s’ouvre, donc, au président du PAC qui semble avoir tous les atouts entre les mains pour enclencher le changement, et pas la rupture, comme il s’est plait du reste à répéter. D’ailleurs, Zetchi se projette déjà dans le futur. Son objectif est de remporter la CAN d’ici à quatre ans. « Je veux remporter la CAN d’ici à quatre ans. L’Algérie doit renouer avec les titres. Dans l’histoire des sélections, l’on ne retient que les trophées », a-t-il lancé.

Le président du Paradou AC a fait savoir en outre que l’urgence actuellement est de nommer un nouveau sélectionneur national. Sa priorité, s’il venait bien sûr d’être élu, vers le recrutement d’un coach étranger, tout en l’assistant par des entraîneurs locaux. «Ça sera un étranger parlant français, sûrement un méditerranéen» a fait savoir Zetchi qui ambitionne de redonner à la formation et au développement du football national ses lettres de noblesses, en créant quatre Académies (Centre-Ouest-Est et Sud), et en restructurant la direction technique nationale qu’il veut la rendre forte, au point de confier qu’il s’agit de son cheval de bataille.