EN: La charnière centrale, un éternel casse tête

 

S’il y a un souci qui continue de tarauder l’esprit de l’entraineur national, Lucas Alcaraz, avant 24 heures de sa première sortie officielle avec les Verts face au Togo, c’est bien la charnière centrale de la sélection, un secteur qu’aucun des techniciens qui se sont défilés à la barre technique algérienne ces dernières années n’est parvenu à le stabiliser.

L’entraineur espagnol a vérifié, contre la Guinée en match amical mardi passé, l’ampleur du problème. La charnière centrale, n’a guère été rassurante. Elle a commis plusieurs erreurs défensives pendant la rencontre. L’entraîneur de la Guinée, Bangoura Kamfory, l’a même confirmé en fin de rencontre à la conférence de presse : « Je pense que l’équipe nationale algérienne a bien résisté sur le plan mental et tactique, seulement je trouve que sa défense était fragile, où on aurait pu marquer plusieurs buts sans crier gare en première mi-temps. J’ai relevé plusieurs erreurs défensives, avec beaucoup de pertes de ballon ».

Autrement dit, le sélectionneur national est sommé d’apporter les changements nécessaires face au Togo, car ça risque de jouer un vilain tour à la sélection. Le sélectionneur national s’est concerté après le match avec ses assistants en attendant d’essayer d’autres variantes aux entraînements.

Ayant reconduit la même paire alignée lors de la précédente CAN avec les résultats que l’on sait, Alcaraz devrait cette fois apporter des changements, car Aïssa Mandi et Ramy Bensebaïni n’ont pas donné la moindre assurance à leurs coéquipiers ou même aux observateurs. Ces derniers restent sceptiques pour voir cette paire réussir de belles choses après les erreurs commises face au Togo. Trop de fragilité, une lenteur, et surtout beaucoup de duels perdus. Que peut-on attendre alors d’une telle charnière centrale ?

Alcaraz a lui-même insinué à l’issue du match de mardi qu’il comptait effectuer des changements, mais sans préciser dans quels poste.« On peut changer l’équipe selon les circonstances. Pas seulement en défense centrale mais aussi dans les autres compartiments de jeu. Cela se fera progressivement en fonction du rendement de chacun à l’entraînement », avait-il déclaré.

Déjà, la paire Mandi-Bensebaïni a déjà montré ses limites au Gabon. Le retour de Medjani dans l’axe est donc des plus plausibles, au moment où le néo-international, Lyes Hassani, qui évolue en Bulgarie, n’est pas encore qualifié par la FIFA pour porter le maillot national