Ligue 1: Zetchi veut régler le problème de l’arbitrage en une année

Attendue avec impatience, la première réunion ayant regroupé le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, et les présidents des clubs professionnels des deux premières ligues algérienne, s’est finalement déroulée dans une ambiance bon enfant, en dépit de quelques scènes de colère manifestée par certains dirigeants.

Il est vrai que l’ordre du jour de ce conclave ne laissait personne dans l’indifférence. Plusieurs dossiers brûlants attendaient le nouveau patron du football algérien qui s’est empressé d’ailleurs pour mettre l’accent sur « l’héritage » d’une situation catastrophique qu’il a trouvée, avec un championnat accumulant plusieurs journées de retard, en sus d’une polémique sur la domiciliation des matches de coupe d’Algérie et enfin une sélection nationale à laquelle il fallait lui trouver d’urgence un entraîneur : « j’ai trouvé une situation très difficile à gérer.

Un héritage lourd et on a voulu a tout prix me faire endosser les problèmes accumulés depuis une quinzaine d’années » a-t-il tenu à préciser avant de rappeler qu’il y a «quatre mois j’étais comme vous, président de club, et je connais vos problèmes. Je sais qu’il y a des injustices ou une justice à deux trois vitesses. On doit réparer cela »; et d’enchaîner que s’il est venu à la FAF ce n’est surement pas pour « «régler des comptes. Je n’ai aucun intérêt à récolter de ce poste que celui de servir le football. J’estime que j’ai acquis une certaine expérience pour pouvoir aspirer aujourd’hui à apporter ma pierre à l’édifice ».

Le président a promis par ailleurs de consacrer son mandat à « l’application des lois ». «Je veux gérer par ce que me dictent les textes et la réglementation, et de ce fait je souhaite être jugé par des faits et non pas par des on-dit » a-t-il affirmé, tout en regrettant au passage l’absence énigmatique du président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, pourtant un acteur principal sur la scène footballistique nationale.

Et comme on pouvait s’y attendre, l’arbitrage s’est taillé la part du lion dans cette réunion. La question est tellement sensible qu’elle a attiré toute l’attention. Medouar qui a été mandaté par ses pairs pour parler en leur nom, a cherché à comprendre «pourquoi le président s’entête t-il a garder les mêmes personnes s’occuper de la CFA ? ».

Sur ce point le président de la FAF s’est montré très ferme sur la question et il a même fait un serment de s’occuper personnellement de ce volet : «donnez-moi une année et je vous promets qu’on ne reverra plus les problèmes d’arbitrage vécu avant. Je vous fais serment aujourd’hui que je suivrai cette structure au quotidien, j’en serai même son premier responsable. Je donnerai des instructions fermes pour qu’il n y ait plus d’injustice, qu’on ne fausse plus le résultat d’un match. Tout fautif sera sévèrement sanctionné », lance-t-il à une assistance qui a beaucoup apprécié cet engagement du président. Attendons donc pour voir.
Hakim S.