C’est un fait très grave. La séance d’entraînement de l’ASM Oran (Ligue 2 Mobilis) a été marquée par les coups de poignards reçus par le coach Salem Laoufi. Un groupe de voyous a utilisé les bombes à gaz pour empêcher les joueurs d’intervenir et secourir leur coach qui a été transporté en urgence vers l’hôpital. Selon les dernières nouvelles, il est hors de danger.
Plus proche que le foot district que celui professionnel, la balle ronde algérienne commence à en payer les conséquences. N’importe qui a accès n’importe où. Qui a commis cet outrage et dans quel intérêt? Des échos disent qu’il s’agit d’un conflit d’intérêts entre les propriétaires du club d’ « El-Bahia » au passé glorieux aujourd’hui entre les mains de mafieux. Quoi qu’il en soit, l’heure est grave car, à présent, il y va des vies et de l’intégrité physique des acteurs.
Cet incident n’est pas sans rappeler le cauchemar qu’avait vécu l’ancien joueur du CR Belouizdad, Fayçal Badji, poignardé à l’abdomen en 2001 au stade de l’Unité Maghrébine face à la JSM Béjaïa. Sans oublier le défenseur de l’USM Alger, Abdelkader Laïfaoui, lynché à Saïda comme l’ensemble de l’équipe « Rouge et Noir » en 2012. Le fair-play est transgressé en Algérie. Les voyous gagnent encore plus de terrain. Attention…
En savoir plus sur http://lagazettedufennec.com/filinfo/19238/#pyomsXEGguEopHE0.99