Du top 20 à la 62 e place en 3ans, quelle est la solution en sélection?

Après avoir réussi à se tailler une place historique dans le Top 15 du classement de la Fifa en octobre 2014, soit trois mois après sa brillante participation au Mondial brésilien, la sélection algérienne se retrouve, à l’occasion du classement Fifa de ce mois de septembre publié jeudi, à la peu reluisante 62ème place.

Voilà un autre signe qui ne trompe pas sur le malaise qui ronge le groupe des Verts. Pourtant, la majorité des joueurs de l’équipe nationale qui avaient donné du fil à retordre à l’Allemagne en 2014 en huitièmes de finale du rendez-vous planétaire, continuent à endosser le maillot algérien.

Qu’est ce qui a alors changé en trois années pour que l’Algérie descende aussi bas et continue à boire le calice jusqu’à la lie ?. C’est la question que se posent les amoureux des Verts qui assistent impuissants à cette chute libre.

Les propos du nouveau capitaine des Verts, Raïs M’Bolhi, à l’issue du précédent match contre la Zambie, soldé comme on le sait par une nouvelle défaite des Fennecs, la troisième de rang dans les éliminatoires du Mondial-2018, résument on ne peut mieux ce malaise qui ronge le « Club Algérie ».

«Le problèmes c’est nous les joueurs. On ne se donne plus comme avant sur le terrain. On manque terriblement de volonté. On a tout simplement perdu notre hargne qui faisait notre principal atout. Celui qui ne se sent plus capable de donner un plus à la sélection algérienne n’a qu’à rester chez lui», avait déclaré le portier algérien il y a quelques jours.

Un coup de gueule qui a suscité la polémique dans les milieux footballistiques algériens, au moment où le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, s’est empressé pour conforter M’Bolhi dans ses propos, non sans promettre une révolution dans l’effectif des Verts. C’est ainsi que le patron du football algérien a annoncé la mise à l’écart, dès le prochain stage, de quatre à cinq cadres de l’équipe nationale. Une décision ayant aussi suscité des réactions multiples, entre partisans et opposants.

Mais pour la plupart, notamment les spécialistes, la mise à l’écart de certains joueurs ne devrait pas régler le problème. C’est plutôt tout un système qui doit changer.