Ghoulam condamné par la justice Française

Le latéral gauche de Naples, Faouzi Ghoulam, a attaqué en justice son ancien club de l’AS Saint-Etienne pour rupture abusive de son contrat en 2014. Il réclamait plus d’un million d’euros comme dédommagement. Et il n’était pas le seul, puisque Kurt Zouma, actuellement pensionnaire de Stoke City, avait, lui aussi, attaqué le club stéphanois pour le même motif. Ghoulam réclamait surtout 1,1 M€ à son ancien club en primes, congés payés, indemnités de licenciement et autres dommages et intérêts, contre 1,7 M€ pour Zouma. La justice a tranché hier, lundi, et en faveur de l’AS Saint-Etienne. Le conseil des prud’hommes a en effet rendu sa décision et décidé de débouter les deux joueurs, jugeant que leurs demandes étaient « mal fondées ou prescrites ». Zouma et Ghoulam ont par ailleurs été condamnés à verser 3 000 euros à l’ASSE pour « procédure abusive et dilatoire ».  L’origine de cette affaire, dont la procédure a été enclenchée à l’été 2016, remonte au 30 janvier 2014, jour de la signature de Faouzi Ghoulam à Naples. Pour obtenir sa lettre de sortie, le latéral gauche avait dû renoncer à toucher sa commission sur l’indemnité de transfert et n’aurait pas été indemnisé de ses congés payés par l’ASSE. Intime de Ghoulam, Kurt Zouma (22 ans), lui aussi formé chez les Verts, s’est joint à sa démarche.

Romeyer : « Meurtri d’être trainé devant un tribunal par Ghoulam »
Pour parvenir à leurs fins, les deux joueurs réclament la requalification de leur contrat à durée déterminée (CDD) en CDI. Ils estiment qu’il y a eu rupture abusive de leur contrat de travail, fin janvier 2014. Du côté de l’ASSE, le journal, l’Equipe, affirme que « Roland Romeyer se déclare meurtri de se voir traîner devant un tribunal par deux anciens jeunes du club », ce à quoi l’avocat de Ghoulam et Zouma Prosper Abega répond : « Il est surprenant de voir que certaines personnes s’en émeuvent, s’interrogent sur la moralité de leur attitude, et se disent : ce sont des actions par pure opportunité. Quand les entraîneurs ou éducateurs l’ont fait, ça n’a ému personne. Les joueurs expriment le même droit, leur droit. »

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