Le Bureau Fédéral ne sait pas combien Zetchi à payer le licenciement d’Alcaraz

Certes, la FAF a fini par se débarrasser d’un gros fardeau en parvenant à résilier le contrat du désormais ex-sélectionneur national, Lucas Alcaraz, mais beaucoup de questions subsistent toujours au sujet du prix qui a été payé pour sceller le divorce avec le technique espagnol qui a failli recourir à la Fifa.

Cette affaire reste néanmoins une véritable énigme. Même la majorité des membres du bureau fédéral ne détiennent pas une réponse à ces questions. «Seul le président de la FAF, Zetchi et ses deux vice-présidentes, Haddad et Ould Zmirli, sont au courant du prix qui a été déboursé pour résilier le contrat d’Alacaraz.

Cela dit, tout sera tiré au clair à ce sujet lors de la présentation du bilan financier en mars prochain, soit lors de l’assemblée générale ordinaire», confie Amar Bahloul, membre du bureau fédéral qui vient de consommer son 10ème mois aux commandes de la première structure footballistique nationale.

Pour rappel, hormis le communiqué de la FAF, publié sur son site internet le 18 octobre dernier, annonçant que “Lucas Alcaraz n’est plus l’entraîneur de la sélection nationale algérienne de football. En ce jour, 18 octobre 2017, la Fédération algérienne de football a mis fin à ses fonctions”, la FAF n’a pas jugé utile de saisir par écrit le coach ni ses adjoints, les principaux intéressés quant à cette résiliation de contrat. Or, un communiqué publié sur le site de la FAF n’a aucune valeur juridique aux yeux de la Fifa.

Du coup, afin de ne pas être accusé d’abandon de poste, Alcaraz et ses deux adjoints, Miguel Angel Campos et Jesus Canada, ont résisté. Ils ont même menacé de poursuivre leur travail, après avoir soupçonné la FAF de vouloir faire constater par un huissier de justice leur absence au stage de novembre dernier, afin de justifier, leur limogeage”.

“Alcaraz et ses deux adjoints, Miguel Angel Campos et Jesus Canada ont insisté pour récupérer la notification de licenciement afin de réclamer leurs indemnités de départ auprès de la Fifa. Ils ont compris que c’est là la seule solution pour récupérer leur dû. La FAF a fini par abdiquer, en résiliant à l’amiable le contrat du technicien ibérique, mais sans pour autant le faire dans la transparence totale. Cela laisse penser qu’elle a payé le prix fort.