Raouraoua: « J’assume l’échec de la sélection mais… »

Mohamed Raouraoua a accordé une interview à la chaîne algérienne El Bilad en marge des travaux des travaux de l’AG de l’Union Arabe de Football. Il a confirmé les contacts très avancés avec Carlos Queiroz après le départ de Gourcuff.

Après avoir indiqué que c’est Christian Gourcuff lui même qui a démissionné et non pas la FAF qui l’aurait poussé à partir, l’ancien président de la fédération  a raconté comment l’Iran a réussi à garder Carlos Queiroz comme selectionneur alors qu’il avait tout réglé avec lui.

Selon Mohamed Raouraoua, il s’est rendu lui et Walid Sadi (membre du bureau fédéral), à Lisbonne et il s’est mis d’accord avec l’entraîneur portugais. Il était prévu qu’il vienne à Alger quelques semaines plus tard afin de signer son contrat.

Seulement, Queiroz qui est place depuis 2011 et qui avait été prolongé par l’Iran jusqu’en 2018 est finalement resté avec l’Iran qui lui a payé 8 mois de salaires en retard dans la foulée de l’accord trouvé avec Raouraoua.

C’est ainsi que la FAF se serait retrouvée dans le pétrin, sans entraîneur de renom sur le marché et fini par jeter son dévolu sur Milovan Rajevac et Carlos Queiroz qualifia de nouveau l’Iran à la CM 2018 après celle de 2014..

J’assume l’échec mais…

Dans cet entretien il revient aussi sur l’élimination des verts. Même si il dit assumer l’echec, il restait suffisamment de points à récolter en quatre matchs pour passer.

Il dira que le gardien du Cameroun était sur un nuage à Blida mais aussi que l’arbitre de touche a validé un but hors-jeu pour le Nigeria qui a changé le cours de la rencontre.

Il revient plus globalement sur son règne à la tête de la FAF entre 2001 et 2017 où il explique comment en prenant de l’envergure au sein de la CAF l’arbitrage est devenu moins problématique pour la sélection.

Il se dit heureux de voir aujourd’hui en sélection des joueurs passés par les académies de la FAF à l’image de Ferhat, Abdellaoui ou encore Benkhemassa.

Enfin il n’a as oublié d’envoyer une pique à l’actuel locataire de Dely Brahim en expliquant que le métier de dirigeant est compliqué car il faut savoir prendre des décisions difficiles mais le plus compliqué c’est quand ce n’est pas le dirigeant qui décides…

DZFOOT