L’absence de Mahrez risque de durer …

Le refus du président de Leicester de libérer Mahrez alors que Manchester City a fait une offre colossale avoisinant les 90 M d’euros (offre financière + un joueur) a fait très mal au milieu de terrain des Verts ainsi qu’à tous les fans de la balle ronde de notre pays.

Le transfert de Ryad Mahrez à Man City a tenu en haleine tous les Algériens amoureux de la balle ronde, qui pensaient vraiment cette fois-ci voir un des joueurs de l’EN évoluer dans un des plus prestigieux clubs au monde. Un club qui de surcroît évolue en Premier League et très bien parti pour remporter le titre de champion cette saison. Une équipe aussi entraînée et managée par le grand Pep Guardiola.

Un refus de la part des dirigeants des Foxes alors que ces deniers avaient promis au joueurs au moment de sa prolongation de contrat de le laisser partir et de lui faciliter le transfert dans le cas où une grosse offre tomberait sur le bureau du club.

Une promesse non tenue, et Ryad Mahrez s’est senti plus que trahi par ses responsables qui le privent ainsi d’un deuxième titre de champion d’Angleterre, mais aussi d’une participation dans l’une des plus prestigieuses compétitions footballistique mondiales, la Ligue des champions, en l’occurrence.

Les raisons de l’absence d’une clause libératoire dans son contrat

En fait, ce qui a fait que les dirigeants de Leicester réussissent à tenir en otage le joueur des Verts, c’est tout simplement parce qu’il n’y avait pas de clause libératoire dans son contrat.

En fait, au moment de sa prolongation en 2016, et alors qu’il était toujours sous contrat avec son club, le président de Leicester refusa catégoriquement de mettre une clause libératoire sur ledit contrat.

Une prolongation qui pour rappel a permis au joueur de renégocier son salaire. Le clan Mahrez avait donc le choix entre accepter de prolonger jusqu’en juin 2020 avec un salaire conséquent en acceptant de ne pas mettre de clause libératoire (exigence du président) ou de ne pas prolonger en gardant le même salaire.

Un risque que le joueur et ses proches conseillers n’ont pas voulu prendre, estimant qu’en cas de blessure ou de baisse de forme, un scénario qui s’est justement produit l’an dernier avec un Mahrez presque méconnaissable, et qui ont donc accepté de prolonger mais avec la promesse qu’il le laisserait partir en cas d’offre intéressante.

DZCOMPËTITION