Ligue 1 Algérie: Pas de match de reprise après un envahissement de terrain

Il n’y aura plus de reprise de match après un envahissement de terrain par le public. C’est ce qui a été décidé,  jeudi, par les membres du Bureau fédéral (BF) de la Fédération algérienne de football (FAF), lors de leur réunion statutaire tenue au CTN de Sidi Moussa.

La mesure a été prise suite à la polémique née de la décision de l’arbitre du match JSM Skikda – GC Mascara (2-1) de la 18e journée de Ligue 2, Amine Sekhraoui, de reprendre la rencontre après un arrêt de plus de 25 minutes survenu à la fin de la partie suite à un envahissement de terrain par le public.

Le referee en question a été suspendu. Le club de Skikda, quant à lui, a écopé d’une sanction d’un match à huis clos pour «jets de projectiles et envahissement de terrain par les supporteurs entraînant l’arrêt  momentané de la partie» comme le stipule l’article 70 du code disciplinaire. En prenant la décision de ne plus reprendre des rencontres «arrêtées» suite à un envahissement de terrain, l’instance fédérale a mis un terme à une incompréhension relative à la notion d’ «arrêt momentané».

Après combien de minutes l’arbitre n’est plus tenu de reprendre un match ? Rien ne le définit. Désormais c’est clair : les supporters qui envahiront un terrain feront perdre automatiquement le match à leur club. Par ailleurs, le BF de la Faf a évoqué le problème des litiges financiers existant entre certains clubs et des joueurs étrangers.

L’instance fédérale a décidé apparemment de ne plus prendre en charge les amendes infligées par la Fifa aux clubs algériens. La Fédération a réglé il y a quelques jours une «facture» de l’USMBA. Ce dernier, bien évidemment, devra rembourser sa dette en monnaie nationale. Mais les litiges des clubs avec les joueurs étrangers sont nombreux et la FAF n’est apparemment pas prête à «sacrifier» toutes ses devises dans le paiement des amendes et des arriérés de salaires.

Les dirigeants des équipes professionnelles devront désormais se débrouiller tout seuls pour régler leurs problèmes. En dernier lieu, les membres du BF se sont également prononcés sur l’affaire du joueur Omar Mebarki, de l’US Biskra, qui, après avoir été libéré par la Chambre de résolution des litiges (CRL) durant le mercato hivernal, a été aligné par le club lors de son match de la 18e journée face à l’ES Sétif.

L’instance fédérale a jugé que du moment que le club avait réglé son litige avec le joueur, il n’avait pas à déposer un nouveau contrat. Le résultat de la rencontre (1-0 en faveur de l’USB) a été donc homologué.