Débuts ratés des équipes arabes au mondial en Russie

Les équipes arabes ont complètement raté leurs débuts au Mondial russe en enregistrant des défaites qui risquent de les écarter de la course à la qualification au deuxième tour de ce tournoi. Il s’agit de l’Arabie saoudite, du Maroc et de l’Egypte en attendant l’entrée en lice de la Tunisie.
L’Arabie saoudite a subi une humiliante défaite contre le pays organisateur, la Russie, en s’inclinant sur le score sans appel de 5-0. Les Saoudiens avaient bénéficié de tous les moyens humains et matériels pour réussir cette coupe du monde. La Fédération saoudienne de football avait même placé des joueurs de sa sélection dans des clubs espagnols pour s’aguerrir au haut niveau. Cependant, aucun de ces joueurs n’a été aligné dans le championnat ibérique qui est d’un niveau très relevé. En ce sens, l’Arabie saoudite qui n’est pas une terre de football, n’a pas pu acheter le savoir-faire et le talent pour ses joueurs et ce, malgré tous les moyens matériels et financiers engagés.
Le Maroc et l’Egypte n’ont pas fait mieux et se sont inclinés devant plus forts qu’eux. L’Egypte sans Salah s’est avérée une équipe quelconque et c’est à juste titre qu’Hector Cuper a été fortement critiqué par les supporters égyptiens. Ils auraient souhaité voir Salah incorporé durant le dernier quart d’heure pour tout au moins arracher le nul devant l’Uruguay (1-0). En définitive, l’expérience de Suarez et Cavani aura prévalu et les Égyptiens auront raté leur retour après 28 ans d’absence d’une phase finale de coupe du monde.
Le Maroc a également raté son retour, après 20 ans d’absence. Il aura aussi enregistré sa première défaite sous la houlette de l’entraîneur français Hervé Renard. Le Maroc avait bien résisté devant l’Iran avant de s’incliner à la dernière minute sur une balle arrêtée et surtout un but contre son camp. 
Indépendamment des scores réalisés, les défaites de l’Arabie saoudite, de l’Egypte et du Maroc mettent à nu les carences du football arabe, lequel a encore un long chemin à parcourir. Il est vrai qu’il y a des individualités, mais celles-ci n’arrivent pas à faire la différence tant que le collectif ne suit pas.
Le développement du football arabe passe ainsi par une meilleure organisation des championnats locaux, tout en accordant un intérêt particulier au volet développement et formation.
dia algérie