Qui pour succéder à Madjer, une surprise de Zetchi?

Qui pour prendre les commandes de l’EN ?

Maintenant que la parenthèse Rabah Madjer est fermée, le président de la FAF, Kheiredine Zetchi, se doit de se tourner vers sa succession. La mission est loin d’être facile compte tenu de plusieurs paramètres. Outre la crise financière qui secoue l’Algérie, rendant relativement difficile de répondre favorablement aux revendications financières de plus en plus excessives des «grosses pointures» étrangères, il faut dire que le contexte actuel du football national n’offre pas forcément toutes les garanties de réussite. S’y ajoute la situation contractuelle de certains techniciens présentement en poste. Autant de facteurs qui mettraient le président de la Fédération dans une situation peu confortable. S’offrir un technicien de l’envergure de Vahid Halilhodzic, adulé par les Algériens après son passage historique et euphorique en 2014, n’est pas une mince affaire. Même si le technicien en question, à l’arrêt, se dit toujours «honoré» par l’amour du public algérien, il reste que ses exigences financières seraient faramineuses. Au Japon, sa dernière expérience avant d’être démis, le Franco-Bosnien toucherait mensuellement plus de 3 milliards en monnaie nationale. Les caisses de la FAF risquent de ne pas résister à cette charge. Le Français Christian Gourcuff est également souhaité par la FAF. Sous sa coupe entre 2016 et 2014, le parcours de l’EN avait été particulièrement positif avec un beau football développé par Mahrez et consorts. En poste avec Al Gharafa (Qatar), le technicien français ne serait pas disponible pour l’immédiat. Même cas d’Hervé Renard et Carlos Queiroz, actuellement en fonction avec, respectivement, les sélections nationales du Maroc et de l’Iran. Il faudra attendre notamment la position des fédérations de ces pays envers les techniciens en question avant de pouvoir entreprendre les pourparlers. C’est dire combien le locataire de la maison de Dely Ibrahim n’est pas maître de ses projections sur le futur patron de la barre technique de l’EN.

Possibilité d’une surprise

Devant cette situation particulièrement serrée, le président de la FAF, Kheiredine Zetchi, serait contraint de concocter un plan d’action porteur de surprises. S’il n’arriverait pas à conclure rapidement avec un entraîneur de renom en mesure de redonner sa fière allure à l’équipe d’Algérie, une surprise serait alors fortement envisageable. Par exemple, de confier l’EN à une compétence locale consensuelle en attendant de trouver un entraîneur. Le DTN Rabah Saâdane répond bien au profil.

dzcompétition