La réponse sèche de Belmadi à Saadane : « c’est de la mythomanie »

La réponse sèche de Belmadi  à Saâdane

«C’est de la folie, de la démence, c’est tellement bas…»

Le sélectionneur national s’est exprimé lors de la conférence de presse d’hier, sur les récentes déclarations du désormais ex-DTN, Rabah Saâdane.

La conférence de presse d’hier, qui s’est déroulée au Centre technique national de Sidi Moussa, était l’occasion pour Djamel Belmadi de s’exprimer sur les récentes déclarations de Rabah Saâdane qui ont fait couler beaucoup d’encre : «Je suis arrivé en Algérie, il y a trois ou quatre jours et c’était en même temps que mes parents qui sont rentrés à Mostaganem. On a reçu et surtout mes parents, le bus en pleine tête et à la place du chauffeur, monsieur Saâdane », dira Belmadi avec beaucoup de regrets, mais un calme incroyable.

«Si je lui avais répondu en 2004, on n’en serait pas là aujourd’hui»

Djamel Belmadi qui a été vraisemblablement très affecté par les accusations de Saâdane continua a donné son avis sur la question. «Mon premier sentiment, c’était de la colère, surtout par rapport à mes parents. Ils ont dit à mon père : «Ton fils a interdit le restaurant à monsieur Saâdane.» Mon père n’a pas reconnu son fils ! Donc cette situation fait mal. J’étais dans tous mes états car c’est tellement sordide et faux. Il fut un temps où il y a eu d’autres déclarations comme celle-ci de monsieur Saâdane me concernant il y a très longtemps, j’avais encore 27 ou 28 ans. Je ne voulais pas rentrer dans ce jeu-là à l’époque pour une raison, j’étais en face de lui on a participé à une Coupe d’Afrique, il arrive au dernier moment et on n’a quasiment jamais échangé et quand on l’a fait, j’ai dit les choses que j’avais à dire face à lui, sans réponse, pas plus que ça. C’est lui qui rappelle 2004 donc c’est pour ça que je vous en parle.»

«Le restaurant, Aziz Bouras… le choléra à Blida, c’est à cause de moi aussi»

Il a ensuite continué : «Je ne veux pas rentrer dans ce jeu-là car je me dis qu’il peut y avoir des dégâts collatéraux, comme mes parents qui sont en Algérie. La famille n’est pas obligée de souffrir à cause de ça, c’est pour cette raison que j’ai dit que j’allais laisser couler car ça ne valait pas le coup. Un jour je lui dirais en face car c’est la manière dont je procède et je lui ferais répéter ce qu’il a été dit à la presse. Des fois je me dis que j’aurais dû tuer le bébé dans l’œuf. Peut-être qu’en 2004 j’aurais dû répondre et aujourd’hui il ne serait pas intervenu en disant des choses très graves. C’est de la folie, et c’est ça le mot. Il a parlé d’Aziz, du restaurant, de moi, peut-être que pour lui je suis responsable du choléra à Blida. Le niveau est trop bas, je serais fou moi-même de rentrer dans ce sujet.»

«C’est des inepties, des mensonges compulsifs, de la mythomanie»

Djamel Belmadi a ensuite continué : «J’ai un objectif, je viens en équipe nationale d’Algérie avec le plus grand honneur et la plus grande fierté, mais en laissant derrière moi ma famille et certains conforts que beaucoup d’entre nous aimerait avoir. Entendre ce genre de choses d’une personne qui était à côté de nous depuis le début et qui ne m’a jamais dit un mot… franchement : C’est de la folie, raconter de telles inepties. A la limite c’est un mensonge compulsif. C’est de la mythomanie. Moi je n’ai entendu que 15 minutes et ça me suffisait pour me faire mal au cerveau. S’il y a 0,001% de ce qu’il a mis en avant de vrai, alors je le paierais de mon vivant et après. Tout ce qu’il a dit à mon propos est archi-faux et même concernant la fédération. Il n’y a rien de vrai, c’est inventé et à la limite de la démence.»