Belmadi conforte le choix de la FAF et fait mieux que Madjer

l conforte le choix de la FAF et fait mieux que Madjer

Désigné à la tête de l’EN en août dernier en remplacement de Rabah Madjer, limogé, Djamel Belmadi a fini par conforter les responsables de la FAF dans leur choix.

Affichant un bilan de deux victoires, une défaite, et un nul, l’ancien capitaine des Verts fait beaucoup mieux que son prédécesseur et se rapproche de la méthode Vahid Halilhodzic, qui avait mené l’Algérie à une qualification historique aux 1/8e de finale du Mondial 2014 au Brésil.

L’équipe nationale est en progression, cela est une certitude. Avec Madjer, les Verts manquaient terriblement d’envie et de combativité, deux vertus qui ont réapparu avec Belmadi, ce dernier a eu l’audace et le mérite d’aligner un onze ultra offensif en déplacement face à une équipe togolaise qui jouait pour sa survie, dans ces éliminatoires.

Aligner d’entrée pas moins de trois joueurs, formés en championnat algérien, pour leurs grands débuts avec la sélection était un pari risqué, mais gagné par Belmadi, qui dégageait une confiance qui a fini par libérer ses joueurs sur le terrain. À un moment donné, les Verts donnaient l’impression de jouer à domicile, survolant notamment la première période soldée par avantage net et sans bavure (3-0).

Madjer n’aurait jamais pris des risques comme l’a si bien fait Belmadi, sûr de ses atouts et de la capacité de ses éléments. La différence entre les deux techniciens est palpable. Le président de la FAF Kheireddine Zetchi, qui n’hésitait pas à encenser son entraîneur, peut désormais être sûr et surtout soulagé de confier les rênes de l’EN à la bonne personne, après deux mauvais choix : Lucas Alcaraz et Rabah Madjer.

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