Bras de fer à la FAF: Zetchi répond à ses détracteurs

Dans un communiqué, pour le moins à la tonalité sévère, la fédération algérienne de football, riposte aux tirs croisés de ses détracteurs qui se font de plus en nombreux ces derniers jours.
Ainsi, le communiqué publié dimanche sur le site officiel de la FAF, explique que «Victime d’une campagne de presse haineuse, calomnieuse, incompréhensible et surtout tendancieuse de la part de certains cercles, la Fédération algérienne de football (FAF) qui s’est, jusque-là, abstenue de réagir à cette conspiration, décide de mettre à nu les agitations des uns et des autres».
En cause, les deux sorties médiatiques, coup sur coup de Messaoud Koussa, démissionnaire de l’instance et Ba Amer, qui avait claqué la porte de la fédération, au lendemain de l’élection de Kheirdine Zetchi à la tête de la FAF, en mars 2017.
Superposées à des déclarations incendiaires, faites auparavant par Mohamed Zerouati, patron réel de la JS Saoura et Cherif Mellal, chairman de la JS Kabylie, et pointant une «Illégitimité» du Bureau actuel ce déballage médiatique, tend, au mieux, à faire tomber Kheirdine Zetchi et ses pairs, au pire provoquer une intervention de la FIFA.
Sentant le feu prendre sérieusement à la maison, le premier responsable tente de reprendre en main la situation.
«Cette semaine a été marquée par la sortie médiatique de deux membres structurés qui, en dépit du droit de réserve qu’ils devaient observer, se sont attaqués à l’institution et à son président. Ces sorties calculées et bien orchestrées, interviennent, comme par hasard, à la veille de la tenue de l’Assemblée Générale Ordinaire de la FAF. Un air de déjà vu», écrit-il dans son communiqué.
La même source entrevoit que ces sorties médiatiques coïncidaient, par ailleurs, avec «la mise en conformité des statuts des Ligues avec la loi sur le sport et les statuts de la FIFA qui interdisent désormais les experts et ouvrent la voie au rajeunissement dans les structures de la FAF», argue-t-elle, poursuivant que «Que ces deux membres structurés, de surcroit présidents de ligues, appellent au ‘’changement’’, c’est bien. Encore faut-il commencer par donner l’exemple, eux qui cumulent des décennies à leurs postes barrant la route aux jeunes compétences locales».
Et de conclure, enfin que la fédération « qui s’attendait à ces ‘’résistances’’, ne baissera pas les bras et continuera à lutter dans sa quête de changement à tous les niveaux pour donner un nouveau souffle au football national », prévient-elle, soulignant que «la FAF et le sport-roi dans notre pays ont davantage besoin d’un débat constructif, d’idées novatrices, de solutions réalistes et pratiques, de réflexion sur des problèmes de fond, d’échanges fructueux, que de querelles d’arrière-garde, de dénigrement et de règlements de compte aux desseins inavoués».
En tout état de cause, les signaux de fumée apparaissent de plus en plus épais sur les hauteurs de Dely Ibrahim et le point de non- retour semble atteint.

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