Retour sur une interview d’Andy Delort, il y a deux ans, ou il ne pensait pas du tout à l’Algérie

Andy Delort s’était confié, il y a deux ans au magazine, onze mondial, ou des questions sur son avenir international lui était posé, les voici.

Tu rêves des Bleus. Tu te sens inférieur aux attaquants appelés en ce moment ?
(Direct) Oui, oui. En sélection, il y a des attaquants extraordinaires. Je sais très bien que je n’ai pas ma place dans ce groupe aujourd’hui. Après, on ne sait jamais. Si j’enchaîne et que je prends de la confiance, on fera peut-être appel à moi s’il y a des blessés. Mais aujourd’hui, sincèrement non, je n’ai pas le niveau pour être avec les Bleus.
Donc le Mondial 2018, tu n’y crois pas.
On ne sait jamais. Dans le foot, ça va tellement vite, regarde Ngolo Kanté… Mais aujourd’hui, les attaquants sélectionnés sont meilleurs que moi.
Tu peux jouer pour d’autres pays ?
(Très sérieux) La Roumanie. (Il laisse un blanc puis éclate de rire) Non, je rigole, ce n’est pas vrai. Je n’ai rien, malheureusement. Il y en a qui ont la chance d’avoir un petit pays dans la poche. Moi, non. D’ailleurs j’ai une histoire à ce sujet. Quand je suis allé au Maroc pour le Marrakech du Rire, j’ai croisé Hervé Renard. Pour rigoler, il me dit : « Tu n’as pas un cousin ou un oncle Marocain toi ? » Je commence à me marrer et il ajoute : « Même un voisin, ça peut passer !»
Pourquoi pas l’OM pour atteindre les Bleus ?
On verra (sourire). Un jour peut-être, si je marque beaucoup de buts.