J-Michel Cavalli encense le travail de Raouraoua

L’ancien entraîneur de l’équipe nationale algérienne de football (2006-2007), Jean-Michel Cavalli, a indiqué vendredi qu’il n’a jamais compris comment l’Algérie, depuis 2007, n’a jamais gagné de titre, avec laquelle, a-t-il souligné, « nous avons fait un parcours extraordinaire ».
« Après mon passage en 2006-2007, vu la progression qui a été celle de l’Algérie, la suite qu’a pris le président Raouraoua qui avait fait un très bon travail, parce qu’il a mis cette équipe nationale dans les meilleures conditions, d’abord d’infrastructures : il a fait construire un camp d’entraînement magnifique, digne de ce nom. Il a amélioré les conditions financières et de voyage. Lui aussi est un grand monsieur. Et je n’ai jamais compris comment l’Algérie, depuis 2007, n’a jamais gagné un titre », a-t-il dit dans une interview au magazine Onze Mondial.
Pour lui, l’expérience algérienne restera un moment « très important », rappelant que, quand il est arrivé à la tête de l’EN, « c’était vraiment le désert ».
« L’Algérie était un challenge. Avant de la prendre, j’ai eu des contacts avec des entraîneurs chevronnés, des sélectionneurs. Bien souvent, on m’a dit que ça allait être difficile de commencer dans cette voie avec une sélection comme celle-là, que ça pouvait me casser mon élan », a-t-il expliqué, estimant que « ça a été assez réussi ».
« Je ne veux pas tremper dans la facilité. Je pense que ça a été assez réussi, parce que quand je suis parti j’ai dit au président : ‘Voilà votre équipe, elle fera la Coupe du monde’, et c’est ce qui est arrivé », a-t-il dit, regrettant d’avoir commis une erreur de jeunes en quittant la sélection algérienne parce qu’il n’a « pas senti le vent venir ».
« J’aurais pu rester sélectionneur en Algérie si j’avais écouté mon président de l’époque, M. Haddadj, et là j’ai commis une erreur de partir, parce que si j’étais resté, j’aurais fait la Coupe du monde. C’est mon équipe qui l’a faite, je l’avais préparée pendant 24 mois, et j’en étais très proche. Mais j’étais jeune dans le métier de sélectionneur et je n’ai pas senti le vent venir », a ajouté Cavalli (62 ans) qui a remercié au passage l’entraîneur Michel Hidalgo, qui l’a guidé pour son métier de sélectionneur en Algérie.
Contraint de quitter le MC Oran au début de cette semaine, Cavalli dit rester « fidèle » à l’Algérie, une équipe qui était 123e au classement FIFA et qui s’est retrouvée qualifiée pour la Coupe du monde, deux ans et demi plus tard, indiquant qu’il a de « l’affection pour l’Afrique ».

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