Prise de bec après la victoire de l’Algérie à la CAN

Moins d’une semaine après le titre à la CAN, le président de la Fédération algérienne est poussé vers la sortie par le chef de l’État. Au risque de compromettre l’avenir de Belmadi à la tête de la sélection.

Djamel Belmadi, le sélectionneur des Fennecs (en noir), samedi dernier dans les rues d’Alger.

«Nous n’avons même pas encore eu le temps de vraiment savourer cette victoire lors de la CAN que ça part déjà dans tous les sens. Franchement, c’est triste», regrette un membre de la délégation algérienne sous couvert d’anonymat. Vendredi dernier au Caire, les Nord-Africains remportaient face au Sénégal (1-0) leur deuxième trophée continental, mais déjà, dans les coulisses, des tensions apparaissaient entre la délégation Algérienne et le pouvoir politique. La veille de la finale, Abdelkader Bensalah, le chef de l’État par intérim depuis la démission d’Abdelaziz Bouteflika début avril, s’était présenté à l’hôtel des joueurs. Une visite que Kheïreddine Zetchi, le président de la Fédération algérienne de football (FAF) aurait apprise tardivement, alors qu’il se trouvait au siège de la Confédération africaine de football (CAF) pour une réunion de travail.

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