A la découverte de Rayan Faked, un Algéro-Canadien à l’essai avec Ain Milla

DZBallon a été à la découverte d’un jeune Algéro-Canadien de 20ans qui est à l’essai avec Ain Milla, en stage en Tunisie. Rayane nous dévoile dans cet entretien, son parcours mais aussi ses ambitions pour le futur.

DZB: Salam Rayane peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

R.F: Wailaikoum Salam,Je m’appelle Rayane Faked, je suis Canadien-Algérien, je suis originaire de Tizi-Ouzou.Je suis né à Aïn Taya en 1999 et actuellement je suis à l’essai avec le club de Ain Milla pour un stage de pré-saison.

DZB: Quel est ton parcours footballistique ?

R.F: J’ai joué de 12 à 17 ans au centre de formation de l’Impact de Montréal. J’ai ensuite joué en PLSQ Semi-Professionnel qui correspond à la 3ieme division Nord-Americaine avant de faire le saut en France en National 3.

DZB: A quel poste joues-tu ?

R.F:J’ai été formé en tant que milieu de terrain offensif mais avec le temps j’ai grandi et  je suis dorénavant plus bas sur le terrain ( milieu défensif).

DZB: Comment le football est devenu ta passion ?

R.F: Ca s’est fait instinctivement, je pense. Force est d’admettre que mon père est un grand fanatique et qu’indirectement il m’a partagé sa passion mais dès mes 4-5 ans le ballon était mon meilleur pote.

DZB: Quels sont tes objectifs en club puis personnels ?

R.F: Mon objectif est de signer mon premier contrat professionnel et c’est d’ailleurs pourquoi j’ai été mis à l’essai par le Club de Ain Milla. Ensuite, j’aimerais pouvoir trouver une structure me faisant confiance et me permettant d’exploser pour pouvoir aller jouer plus haut encore.

DZB: Quel est ton modèle à ton poste?

R.F: J’ai toute ma jeunesse admiré Zizou, puis Iniesta mais à l’heure actuelle j’opterais pour Busquets.

DZB: Quelles sont tes qualités et tes défauts dans le jeu?

R.F: Je pense que techniquement je suis propre ce qui me permet de réaliser minutieusement ce que je vois dans le jeu. Je suis intelligent dans mes prises de décision et serein avec le ballon. Après je dois être encore plus capable d’anticiper le jeu pour compenser mon manque de vitesse.

DZB: Comment s’est passé ta carrière au Canada ?

R.F: Ce qui est compliqué avec le Canada c’est qu’au Quebec par exemple une province au moins 3X plus grande que la France tout entière, il n’y a qu’un club professionnel.
Lorsqu’on quitte ce club, il est très dur de rebondir d’autant plus que le football commence tout juste à émerger au Canada et que les agents ne sont pas présents comme on peut le voir en Europe.
C’est pour cela qu’après avoir été formé plus que convenablement à L’Impact de Montréal qui travaille comme les clubs pro français, j’ai du être obligé de quitter vers la France pour me relancer.

DZB: As-tu eu des contacts avec le championnat Algérien ?

R.F: Tout au long de l’année, j’ai eu contact avec beaucoup d’agents et personnes connus en Algérie qui m’ont promis énormément de choses pour ce mercato. Arrivé au moment crucial, ils ont tous arrêté de répondre ou ont commencé à me faire tourner rond. Un agent Tunisien, Ben Rhouma Walid m’a pris en charge et m’a donné des opportunités en Tunisie notamment au Club Africain qui malheureusement ne pouvait rien me proposer avant 2020 étant interdit de recrutement. Récemment Belaid Ait Aïssa un agent franco-algérien a réussi à me trouver un test à Ain Mlila depuis la France et grâce à son réseau alors que l’équipe effectuait justement son stage en Tunisie. Je le remercie énormément!

DZB: As-tu un message ou une dédicace pour nos lecteurs ?

R.F: Je voudrais féliciter le peuple algérien autant au niveau du football à l’échelle internationale qu’au niveau politique. Un peuple combattant, téméraire et pacifique qui désire du changement, ça se souligne et aussi un grand merci à Azzedine Ait Djoudi qui m’a accueilli pour ce stage.