De nouvelles révélations concernant le recrutement de Djamel Belmadi

Avec la consécration de l’équipe nationale à la CAN, les Algériens se seront rendu compte que l’Algérie et le football algérien ont perdu du temps et de l’argent. Au moment où la FAF courait derrière les Georges Leekens, Christian Gourcuff et autres Milovan Rajevac, les compétences nationales et locales étaient ignorées.

Djamel Belmadi dont le nom revenait à chaque fois pour prendre en main la sélection nationale, était complètement ignoré, aussi bien par l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua que l’actuel président de la fédération, Kheiredine Zetchi.

Raouraou comme Zetchi avaient préféré se tourner vers l’étranger. Depuis la démission de Saâdane en 2010, après le Mondial sud-africain, la FAF n’avait recruté que des étrangers, à l’exception de Abdelhak Benchikha et Rabah Madjer.

La même politique suivie par Raouraoua, a été prônée par Zetchi qui a préféré la piste des techniciens étrangers. Après avoir échoué avec le recrutement de l’illustre inconnu, l’Espagnol Lucas Alcaraz, Zetchi avait commis l’erreur d’engager Rabah Madler, lequel avait prouvé toute son incompétence en tant qu’entraineur tout en reconnaissant qu’il a été un grand joueur.

Il faut rappeler que Raouraoua avait refusé de recruter Belmadi après l’expérience du Bosniaque Vahid Halilhodzic, lequel était de forte personnalité. Halilhodzic était le seul entraineur qui osait dire non à Raouraoua. Ce dernier avait poussé Halilhodzic au départ tout en évitant de commettre l’erreur de ramener Belmadi qui est un dur à cuire comme Hanlilhodzic.

Zetchi avait également refusé de recruter Belmadi, sachant que les membres du bureau fédéral avaient proposé le nom de ce technicien algérien qui réalisait des résultats probants au Qatar. Zetchi avait opté pour Alcaraz. Même après Alcaraz, le nom de Belmadi était revenu, mais encore une fois, Zetchi avait désigné Rabah Madjer qui lui été imposé.

Après le départ de Madjer, sous la pression du public et de la presse, Zetchi avait promis d’engager un «entraineur mondialiste», juste à la fin du Mondial de Russie en 2018. Ainsi plusieurs noms avaient été évoqués du côté de la FAF, à savoir les Vahid Halilhodzic, le Belge Marc Wilmots, l’Argentin Hector Cuper, le Français Hervé Reanard, l’Allemand Gernot Rohr, le Portugais Carlos Queiroz ainsi que le Bosniaque Vladimir Petkovicqui.

Après avoir cité tous les nomes d’entraineurs sollicités, dont Halilhodzic qui avait décliné l’offre, Zetchi avait annoncé qu’il avait tout finalisé avec un entraineur de renommée mondiale, en l’occurrence l’ancien coach de l’équipe d’Iran, le Portugais Carlos Queiroz.

Toutefois, les négociations avaient capoté à la dernière seconde avec Queiroz, ce qui avait contraint Zetchi à contacter dans la précipitation Djamel Belmadi, lequel avait répondu présent sans poser la moindre condition.

C’est ainsi que Belmadi a atterri en équipe nationale, sachant qu’il, n’a jamais été un choix prioritaire de la FAF. Raouraoua et Zetchi éraient opposés à la venue de Belmadi car ils savaient qu’ils ne pouvaient pas imposer leurs poulains et leurs protégés, le seul critère chez Belmadi étant le travail !

Source : Dia Algérie