Interview: Maïté Bitam, US Rouvroy

FouDeFootball a été à la découverte d’une jeune  joueuse de Rouvroy. Maïté Bitam nous dévoile son parcours, mais aussi ses ambitions pour le futur. Une exclusivité FouDeFootball.com

Bonjour Maïté, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je me prénomme Maïté BITAM, j’ai actuellement 19 ans et je finis ma deuxième année de BTS CIRA au Lycée Henri Darras de Liévin.

Quel est ton parcours footballistique ?

J’ai commencé le football en club à l’âge de 13 ans, au sein du club REIMS SAINT-ANNE situé à Reims, où j’y ai évolué pendant deux saisons en U15 mixité avec quelques matchs avec la DH féminine. J’ai 11246564_10206825322102031_1139533666_odisputé la Coupe Nationale avec la Champagne Ardenne lors de ma deuxième saison à REIMS SAINT-ANNE, suite à cette coupe nationale j’ai été retenue pour intégrer le pôle espoir de Liévin en septembre 2010.

À l’entrée au pôle, j’ai du changer de club afin de pouvoir évoluer dans un championnat plus intéressant, et pouvant permettre l’évolution de mon jeu lors des matchs. J’ai donc intégrer le club de Compiègne (D2), où j’ai d’abord évolué en U19 nationaux féminines. Je suis resté à Compiègne pendant mes 3 ans au pôle espoir. J’ai également pu faire mes débuts en D2 avec ce club.

A la fin du pôle espoir, j’ai obtenue le BAC S, et je me suis orienté vers une école de médecine (à Reims) ce qui m’a permis de signer à L’ESTAC (Troyes) qui évolue en DH féminine et qui avait l’ambition de monter en D2 la saison suivante. Seulement, les études de médecine n’étaient pas faites pour moi, j’ai donc choisit de revenir sur Liévin afin d’y effectuer un BTS CIRA, puisqu’ils acceptaient de me reprendre avec deux mois de retard… je n’ai pas donc pu aider l’ESTAC dans sa conquête pour la montée comme je l’aurai souhaité.

La saison suivante qui est donc la saison qui vient de se terminer (2014-2015), j’ai rejoint le club de Rouvroy féminine qui évolue en D2, dans lequel j’ai effectué une saison pleine en D2.

A quel poste joues-tu ?

Je suis milieu excentrée (gauche ou droit, peut importe), mais je me suis également découvert des qualités en tant que latérale (droite ou gauche).

Que t’as apporté le pôle espoir de Liévin en tant que joueuse, mais aussi humainement ?

Le pôle espoir est une école de la vie, tant sur le plan sportif que sur le plan humain. Sportivement, c’est une expérience extraordinaire ! Le pôle est peut être le seul moyen de pouvoir apprendre et progresser dans notre sport favoris (en tout cas au niveau féminin, puisque la qualité des entraînements, les structures et les encadrant ne le permettent pas toujours pour le moment… ). Or au pôle, on peut se donner autant dans le sport que dans les études, et cela avec un encadrement et de qualité et des conditions parfaites !

Au niveau humain, il m’a permis de situer mes limites. Je ne savais pas ce que j’étais capable d’endurer afin de pourvoir acquérir ce que je souhaitais avant cela. Maintenant je le sais ! J’ai aussi appris, que rien ne tombait du ciel !

Comme a pu le dire le directeur « Il n’y a qu’un seul endroit ou le mot succès arrive avant le mot travail… c’est le dictionnaire ! » Et cette phrase est vrai pour toutes les choses que l’on peut traverser dans la vie, pas seulement dans le sport !

Le fait d’avoir raté l’accession en D2 avec Troyes est-il une frustration pour toi ?

Non, car à partir du moment où j’ai du rejoindre Liévin pour intégrer le BTS, je savais que je ne pourrai plus m’investir autant que prévu dans le club et dans le projet d’accession à la montée.

Quel est ton modèle chez les hommes ? Puis chez les femmes ?11536845_10206825322142032_558299876_n

Chez les hommes, je dirai Raphaël VARANE et chez les femmes, Wendy RENARD.

Quels sont tes projets pour la suite, tant au niveau scolaire que sportif ?

Au niveau scolaire, j’entre en octobre prochain en école d’ingénieur. C’est juste parfait ! Quant au niveau sportif, je ne sais pas encore.

As-tu un message ou une dédicace pour nos lecteurs ?

Merci à Jérôme BEAULANDE (sélectionneur de la Champagne Ardenne pour la coupe nationale) ainsi qu’à l’ensemble de l’encadrement du Pôle Espoir de Liévin et aux personnes m’ayant soutenu durant mon parcours.

Rémi Salvayre