Une semaine après la fin de son premier stage avec les Verts, l’entraîneur national, Lucas Alcaraz, a livré ses premières impressions après le début effectif de son aventure avec les Verts.
C’est sur les ondes de la célèbre radio espagnole Cadena Ser et l’émission du journaliste très critique, Yago de Vega que le coach andalou a préféré raconter ses découvertes après son premier séjour en Algérie. D’emblée le coach national a livré ses premières impressions sur son séjour, sur l’attitude qu’il a eu pour gérer ce premier long séjour loin du vieux continent, il explique qu’il s’agit d’une aventure qui l’a toujours tenté : «L’idée de pouvoir participer à des tournois avec des sélections et d’entraîner dans un autre continent me semblait une belle aventure», a-t-il dit.
«Après ma nomination, je n’avais aucun temps à perdre»
Alcaraz évoque aussi la difficulté dans laquelle a eu lieu le stage, le temps court entre sa nomination et cette date FIFA : «Nous avions aucun moment à perdre, durant ces deux mois, nous avons travaillé dur, car entre la nomination et cette date, et ce stage très important, on n’avait pas beaucoup de temps. Nous nous sommes fixé le défi de parler aux joueurs, pendant plusieurs jours à l’étranger.»
«Voilà la différence entre le travail dans un club ou avec une sélection»
A la question de savoir comment a-t-il trouvé la différence entre un club et une sélection, notamment en ce qui concerne le travail, lui qui n’a jamais bossé avec une sélection depuis 1997 date du début de sa carrière de coach, Alcaraz dresse con comparatif : «Dans un club ça travaille avec les joueurs quotidiennement, ce qui n’est pas le cas dans une sélection, ou on reste avec les joueurs 8 à 10 jours et tu dois avoir 80% de ton travail déjà fait.»
«J’ai des joueurs talentueux et importants»
Alcaraz a la chance d’avoir des joueurs de talent dans son groupe, il le sait pertinemment, il est même optimiste pour l’avenir de l’équipe, il pense que grâce à eux, il aura les joueurs pour nous donner notre propre style de jeu : «Même si l’équipe traverse une crise, et ne gagnait presque plus depuis un an, elle renferme en son sein des joueurs talentueux et importants physiquement, et par conséquent je pense que nous auront notre propre style de jeu, nous avons les joueurs pour ça.»
«Mahrez a eu une saison difficile, le Ramadhan l’a achevé»
Le driver des Fennecs évoquera le cas de Mahrez aussi, ce dernier connaît une nette baisse de forme, mais Alcaraz ne veut pas enterrer le Ballon d’Or africain, pour lui, son joueur a été surmené : «Il a bien débuté, mais la fin de l’année était difficile pour lui. Il a eu un mois compliqué, et puis n’oubliez pas qu’il a quarante matches dans les jambes et Ramadan est venu l’achever», a-t-il expliqué.
«Brahimi m’a rendu service»
Pour terminer, l’ancien entraîneur de Grenade revient sur l’aide précieuse que lui a apporté Brahimi, c’est son ex-joueur à Grenade et apparemment il lui a été très précieux durant ce premier stage : «Le fait que Brahimi parle la langue, qu’il connaisse les coutumes, nous a aidé, c’était important de recevoir des informations», a-t-il expliqué.