Alcaraz croit encore à la qualification au mondial 2018

Visiblement, et malgré l’avance prise par le Nigeria dans la course à la qualification au Mondial-2018, le nouvel entraîneur national, Lucas Alcaraz, croit dur comme fer à l’exploit. C’est ce qui se dégage d’ailleurs de ses différentes déclarations qu’il est en train d’accorder depuis quelque temps à la presse de son pays.

Sollicité par la radio Marca, le sélectionneur des Verts est revenu sur ses objectifs avec l’Equipe nationale et sa première expérience en tant que sélectionneur dans un continent qu’il découvre pour la première fois de sa carrière d’entraîneur : «On m’a proposé de prendre la sélection algérienne, j’ai accepté. Maintenant, je suis ravi de prendre ce groupe de joueurs et mon objectif est de qualifier l’Algérie à la CAN 2019. Il y a aussi les éliminatoires pour la Coupe du monde 2018. C’est vrai qu’on est bien engagés après notre victoire contre le Togo qui nous permet de bien commencer ces éliminatoires. Concernant la Coupe du monde 2018, on se battra pour y aller, il va falloir réaliser un sans-faute, on va voir ce qui va se passer».

Et si Alcaraz se montre aussi déterminé à aller au bout du rêve, c’est parce qu’il a découvert un groupe pétri de qualités, à même de lui permettre de tabler sur ses individualités pour rattraper le retard.

A ce propos, l’ex-coach de Grenade ne tarit pas d’éloges sur la qualité des joueurs dont il dispose en Algérie : «J’ai une pléiade de très bons joueurs à l’image de Brahimi, Feghouli et Mahrez. C’est vrai que mon choix a surpris un peu en Espagne, mais pour moi, c’est un challenge important dans ma carrière, je n’ai donc pas hésité à accepter ce défi.»

Au passage, il a évoqué le sujet de la révélation du dernier stage des Verts, Youcef Attal, en encensant le joueur du PAC, qui a réussi son baptême du feu avec les Fennecs. «Attal est un jeune pétri de qualités, il m’a séduit en tant qu’entraîneur», a-t-il dit, refusant toutefois de se prononcer à propos de l’avenir du natif de Tizi Ouzou qui serait en contacts avancés avec la formation espagnole de Bétis, où il a passé avec succès ses essais techniques.