Belamri: Meilleur joueur de l’Arabie Saoudite »Je suis à la disposition de la sélection »

Djamel Belamri a été interviewé par nos confrères du buteur, où il parle notamment de la sélection.

Pensez-vous qu’un retour en sélection est possible pour vous, après avoir grillé une chance avec Gourcuff?
Sincèrement, je travaille dur à l’entraînement pour honorer mes engagements. Maintenant si on décide de m’appeler je suis à la disposition de mon pays, sinon je n’en fais pas une obsession. Maintenant pour revenir à ce stage du Qatar. Je vais vous répondre. Moi si on me convoque juste pour me convoquer, je réfère qu’on ne m’appelle même pas. Gourcuff m’avait pris avec lui mais il ne m’a même pas accordé 10 minutes pour me montrer, alors… comment vous pouvez dire que j’ai grillé une chance qu’il ne m’a jamais accordée.
Certains évoquent votre niveau physique qui n’est pas au top pour expliquer votre mise à l’écart sous l’ère Gourcuff?
C’est du n’importe-quoi !  Si je n’étais pas prêt à jouer au moins 10 minutes je ne vois pas l’utilité de me prendre à Doha. Si je n’étais pas assez costaud physiquement mes dirigeants ne m’auraient pas proposé de prolonger jusqu’en 2020. Vous savez, je suis convaincu d’une chose, certains ne veulent pas voir le joueur local réussir. On nous pousse à quitter l’Algérie pour aller signer en Ligue 2 française pour espérer devenir sélectionnable.
Croyez-vous qu’avec le niveau actuel en Algérie, il existe encore des joueurs capables d’apporter un plus à la sélection ?
Oui, bien sûr ! Attal a prouvé que le joueur local a de la qualité. Il a démontré que lorsqu’on est mis en confiance on peut rivaliser et intégrer la sélection nationale. C’est un exemple qui ressemble à celui de Belkalem, Djabou, Slimani et Soudani avant leur départ en Europe. Avec Halilhodzic la porte était ouverte aux locaux car personne ne s’immisçait dans son travail.
À 27 ans, vous espérez un jour revenir en sélection surtout qu’on cherche toujours des solutions dans l’axe comme le montre le retour de Halliche ?
Vous savez, je suis content pour Rafik, mais moi, je le répète encore une fois, je ne suis pas demandeur. J’ai été élu meilleur joueur étranger en Arabie Saoudite l’année passée et on n’a même pas pensé à moi, quand-est ce que vous voulez qu’on m’appelle ? L’Algérie est mon pays et mon amour pour la patrie ne changera pas à cause d’une non-convocation.