EN: Rolland Courbis favori à la succession d’Alcaraz

Avant même que la FAF ne trouve une solution pour se « débarrasser » de l’entraineur espagnol, Lucas Alcaraz, ils sont plusieurs membres du bureau fédéral à « militer » pour l’engagement du Français, Rolland Courbis à la tête du staff technique des Verts.

La question avait même été évoquée au cours de la précédente réunion du bureau fédéral, il y a quelques jours, sachant au passage que Courbis était le candidat préféré du premier vice-président de la FAF, Rebouh Haddad, qui a néanmoins buté sur le refus du patron du football algérien, Kheïreddine Zetchi, qui, lui, a préféré opter pour le technicien ibérique. Il faut dire que ce n’est pas la première fois que Courbis est convoité par la FAF.

L’homme avait même négocié la succession de Rajevac en novembre dernier avec l’ex-président de l’instance footballistique nationale, Mohamed Raouraoua, mais les deux hommes n’ont pas trouvé un terrain d’entente.

Il n’empêche que le coach français reste disposé à entraîner l’Algérie après avoir laisser une très belle impression quand il avait dirigé l’USMA il y a quelques saisons, avec à la clé trois titres remportés, dont une coupe arabe. Succéder ainsi à Alcaraz pour entraîner les coéquipiers de Mahrez et autre Feghouli ou Brahimi est une idée qui lui plait bien.

Mais Courbis le jure et le répète: pas de contact direct avec la fédération algérienne. Il ne veut pas «mettre la charrue avant les boeufs», aime t-il souligner. «N’importe quel entraîneur rêve d’être sélectionneur de l’Algérie. Il y a 25 à 30 joueurs, sans compter d’autres révélations en cours des deux côtés de la mer, c’est une génération qui fait rêver un sélectionneur, affirme t-il. J’ai un plan de carrière, comme tout le monde après avoir entraîné des clubs de Ligue 1, il est clair que j’ai envie de goûter au métier de sélectionneur. L’Algérie, je connais bien avec l’USMA. Il y a là-bas des supporteurs et des joueurs passionnés. Avec la nouvelle génération, ce n’est pas compliqué».

Vu d’Algérie, Courbis jouit d’une cote de popularité. Pour les supporters et la presse locale,il connaît parfaitement la mentalité algérienne et donc mieux armé pour reprendre les Verts. Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ?