Madjer en colère, s’en prend à la FAF

Pour ceux qui sont au fait des affaires de la FAF, cette dernière est loin de préserver sa réputation de professionnelle par laquelle, elle s’était distinguée du temps de son ex-président, Mohamed Raouraoua. Le nouvel entraîneur national, Rabah Madjer, est en train d’ailleurs de le vérifier à ses dépens.

En effet, selon les mêmes sources, Madjer a piqué une vive colère en constatant cette manière des amateurs avec laquelle la FAF a géré le dossier des joueurs convoqués pour le prochain stage qui coïncidera avec le match face au Nigeria le 10 novembre.

Ainsi, et après avoir eu une discussion avec le milieu de terrain Mehdi Abeid au cours de laquelle, il lui a demandé de se préparer pour le match en question, Madjer a été informé par l’intéressé qu’il n’avait pas reçu sa convocation au moment où tous ses autres coéquipiers concernés par le rendez-vous ont vu le document atterrir sur les bureaux de leurs clubs respectifs.

Après vérification, il s’est avéré que les services concernés à la FAF ont omis de le faire, non sans provoquer l’ire de Madjer, qui risque de ne pas bénéficier des services du joueur de Dijon dans ce match, étant donné que les délais fixés pour l’envoi des convocations aux clubs étrangers a déjà pris fin. En fait, ce n’est pas le seul problème que rencontre Madjer dès ses premières semaines à la tête de la barre technique des Verts.

Alors qu’il a émis le souhait de jouer deux rencontres internationales durant les 9 jours de la prochaine date FIFA, l’ancienne star du football algérien risque de voir son vœu non exaucé. Et pour cause, les tentatives de la FAF en vue de dénicher un sparring-partner pour affronter les Fennecs le 14 novembre, sont jusque-là vouées à l’échec.

Madjer qui insiste pour donner la réplique à une équipe africaine, risque du coup de libérer ses protégés dès la fin de la rencontre face au Nigeria dans le cadre de la dernière journée des éliminatoires de la coupe du monde de 2018 en Russie. Et même si les contacts sont actuellement avancés avec les fédérations de l’Ouganda et d’Afrique centrale, les délais impartis pour l’envoi d’une correspondance à la FIFA pour comptabiliser la rencontre à son niveau et la faire entrer dans son classement, ne vont pas être respectés.

Ce n’est pas tout, puisqu’à l’heure où nous écrivons ces lignes, aucun accord n’a été trouvé avec les deux fédérations en question, ce qui pourrait bien conduire à l’annulation pure et simple du match du 14 novembre au grand dam de Madjer et son staff qui souhaitaient profiter bien de cette date FIFA.