Selon dzfoot, l’international algérien, Mehdi Zeffane, est revenu au sujet de la conquête du sacre africain avec la sélection nationale dans un entretien accordé à Ouest-France.
« Déjà, gagner la Coupe de France (avec Rennes, ndlr) de cette manière-là, contre ce Paris-là, c’était juste exceptionnel… Ensuite, à côté, il y a eu la CAN qui arrivait, avec Djamel Belmadi, un sélectionneur avec qui j’ai la chance de m’entendre très bien, avec lequel on partage les mêmes valeurs, que j’ai souvent au téléphone. Du coup, je comprends alors qu’il faut vraiment que je me prépare pour cette CAN », a confié l’arrière droit du Krylia Sovetov Samara.
Mehdi Zeffane a enchainé : « Au troisième match de la phase de poules, après avoir gagné les deux premiers et alors que le coach avait changé quasiment toute l’équipe, je joue. Ensuite, avant les quarts de finale, le titulaire de base se blesse et je vais vous répéter les mots de Djamel (Belmadi) à ce moment-là : « Écoute Mehdi, il y a des carrières que se font parfois comme ça, le malheur des uns peut faire le bonheur des autres, c’est ton moment, c’est à toi de prouver ce que tu peux faire. » Puis je joue le quart, la demie et la finale gagnée. »
« Autant il y avait eu beaucoup d’émotion en rentrant à Rennes après la finale de Coupe de France, autant rentrer à Alger après la finale de la CAN, qui étaient en plus deux titres très rapprochés, cela a donné un accueil des supporters indescriptible. C’était très beau à vivre, pour tous », s’est rappelé l’ancien défenseur de l’Olympique Lyonnais.
« Ce que le coach a réussi à créer pour avoir un groupe de vingt-trois joueurs vraiment focus dans la même direction, qu’on oublie les états d’âme et qu’on réalise le parcours parfait en étant bons à tous les niveaux, pour gagner une compétition de cette manière, c’était juste exceptionnel », a enchainé Mehdi Zeffane.
Le champion d’Afrique de 28 ans a conclu : « J’ai de la famille en Algérie, mon père vit là-bas, on a tous une fierté immense et le peuple est derrière nous d’une façon assez incroyable. Quand l’Algérie gagne un match, quasiment le monde entier est au courant. À vie, ça restera dans nos mémoires. À chaque match, on ressent l’attente, c’est costaud.