Haris Belkebla: « Mon père ne m’a plus parlé pendant des semaines »

Selon lescore.info, Haris Belkebla qui a été exclu du groupe Algérien avant la CAN, est revenu sur un épisode qui a failli lui ruiner sa carrière.

Dans une interview accordée au média Vista FR, le milieu du Stade Brestois a raconté avec plus de détails, comment il a vécu cette épreuve très difficile : « J’étais dans le mal, j’ai pris l’avion tout seul, je ne suis même pas rentré chez moi en arrivant en France. Mes potes sont venus me chercher à l’aéroport car ils savaient que je traversais un moment difficile. J’étais un peu abattu, mon père ne me répondais plus au téléphone, on ne s’est pas parlé pendant des semaines, il ne voulait rien savoir. Avec le recul, je le comprends totalement », a-t-il fait savoir.

Contraint de se « refugier » chez un ami pendant plusieurs jours, le natif d’Aubervilliers a pu finalement rentrer dans la maison parentale suite à un appel de sa maman : « Quand ma mère a su que j’étais à Aubervilliers, elle m’a demandé de rentrer. Et là, en arrivant chez moi, c’était compliqué car tu vois que tes parents sont déçus, ta famille et tout le peuple algérien également. J’étais la fierté de ces personnes-là et j’ai tout gâché à cause d’une bêtise. Ne pas jouer la CAN et décevoir tout le monde, c’était dur mentalement ».

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« Belmadi ne m’a jamais blacklisté »

Si Haris Belkebla a réussi depuis à rebondir en sélection en jouant trois matchs avec les Verts dont une titularisation lors du match amical face au Nigéria disputé en Autriche, il doit ce comeback à sa force mentale qu’il a acquise durant son enfance passée en banlieue parisienne. « Je pense aussi qu’avoir grandi à Aubervilliers m’a énormément aidé. C’était soit tu tombes en dépression, t’arrêtes le football ou je ne sais pas, soit tu rebondis et tu vas de l’avant. A ce moment-là, je me disais déjà ‘pourquoi pas retrouver une place en sélection’. J’avais toujours dans un coin de ma tête de revenir un jour », a-t-il confié.

Enfin, le joueur âgé de 26 ans s’est montré de nouveau reconnaissant envers son entraîneur en sélection Djamel Belmadi qui l’a aidé d’après ses dires, à surmonter sa mauvaise passe : « Le coach Belmadi a été très important car c’est comme un grand frère pour nous. Il me dit que j’ai fait une bêtise mais il ne m’a jamais blacklisté, même dans ses interviews, il laissait la porte ouverte à un retour ». Voici le lien de l’interview en vidéo: https://www.instagram.com/tv/CIY3NgYK0Mu/