Rabah Saadane explique pourquoi il a quitté le football

Selon footalgerien, l’ancien sélectionneur Algérien, Rabah Saadane s’est dit triste dans la manière avec laquelle il a été sorti de l’équipe nationale alors qu’il était revenu en 2017 pour mettre au service du sport sa longue expérience dans les stades de football Algérien.

«En 2017, j’ai jugé nécessaire pour moi de mettre mon vécu dans le monde du football au service de mon pays. Et comme j’avais décidé d’arrêter ma carrière d’entraïneur, j’ai jugé que le poste de directeur technique national me convient largement pour mettre en exécution mon projet. Hélas, j’ai débarqué dans un milieu pourri et gangrené, et en l’espace de deux ans, je me suis rendu compte qu’il m’était impossible de travailler dans ce milieu. Les mentalités ont beaucoup changé, au point que je n’étais plus respecté.

Et dire que j’ai énormément donné au football algérien, notamment en réussissant à qualifier la sélection nationale au Mondial-2010, alors qu’auparavant, elle ne parvenait même pas à assurer sa présence d’une manière régulière dans les phases finales de la coupe d’Afrique des nations», s’est insurgé Saâdane au micro de beIN Sports.

Le « Cheikh » est resté que deux ans au poste de DTN en sélection et a jeté son tablier à pointé du doigt  » les nouveaux dirigeants du football national qui n’ont rien à voir avec le sport » selon lui.

À ce propos, Saâdane n’a pas tari d’éloges sur Belmadi, qui l’avait eu d’ailleurs sous sa coupe lors de la CAN-2004 : «Belmadi a acquis une énorme expérience dans sa carrière de joueur au sein de plusieurs clubs européens. Il a réussi par la suite une très bonne formation dans le domaine de l’entrainement, ce qui lui a permis de réussir dans sa nouvelle expérience de l’autre côté de la barrière, aussi bien au Qatar qu’en Algérie.

Et puis, et comme il est issu de l’immigration et connaît assez bien la mentalité des joueurs franco-algériens, il a très bien su gérer son groupe constitué dans la plupart d’éléments issus des écoles de football françaises, avec les résultats que tout le monde sait», a-t-il conclu.