Abdelmadjid Yahi:  » On va droit dans le mur »

Selon footafrique, le président de la Commission de candidature de la FAF, Abdelmadjid Yahi, interviewé par les ondes de la radio Algérienne (chaîne 1) a fait part de ses inquiétudes à la veille de l’Assemblée générale élective du 15 avril prochain. «Au moment où je vous parle, il n’y aucun dossier de candidature, qui a été déposé au niveau de la FAF», a-t-il annoncé. A propos des conditions d’éligibilité, Yahi a tenu à préciser que le texte qui fixe à 5 ans d’expérience dans la gestion était «ambigu». «Le texte est ambigu, dans les nouveaux statuts, il est écrit de façon très claire et fixe la durée à 3 ans consécutive. Dans les statuts actuels, cette disposition [s’agit-il de 5 ans consécutifs ou en discontinue ? NDLR] est ouverte». Une disposition brandie par bon nombre d’observateurs concernant le favori des sondages Chams-Eddine Amara, président du CR Belouizdad depuis 2018. «Les statuts bloqués répondent aux erreurs des statuts actuels», insiste le président de l’US Chaouia.

Concernant le déroulé de l’AG et son lieu, Yahi n’écarte pas un éventuel report. «Si nous n’avons pas de candidats, nous serons obligés de reporter les élections. Ce n’est pas ce que nous souhaitons, mais c’est une hypothèse qu’on ne peut pas écarter». Toujours aussi direct, Abdelmadjid Yahi évoque la menace d’une intervention de la FIFA. «Nous avons exposé l’Algérie à des sanctions…», a-t-il expliqué. «Nous allons faire en sorte d’éviter à ce que les gens aillent se plaindre au niveau de la FIFA et veiller à la stricte application des textes… Nous, on obéit aux autorités. Nous allons droit dans le mur. On ce qui me concerne, je ne crois pas que le président, qui va être élu tout comme son bureau, vont durer. La FIFA va intervenir, il n’y a pas d’autre issue», regrette Yahi, tout en rappelant qu’il a «souhaité, comme tout le monde, qu’on aille vers le bon sens et l’échange. C’est l’Algérie, on ne doit pas jouer avec le feu. L’EN est déjà qualifié à la CAN et elle est aux portes du Mondial. Demain, on vous met un Comité de normalisation avec un étranger, qui va le diriger, n’est-ce pas une honte ? Où est notre souveraineté ? On se dirige vers l’inconnu»,