Pas mal de fois proche de la sélection Algérienne, le défenseur central Algérien, Mourad Satli, passé par cinq championnats: la Belgique, notamment le FC Malines où il a côtoyé Sofiane Hanni, mais aussi la Roumanie, l’Algérie la France et le Qatar, le joueur né à Oran a regretté lors d’un entretien avec foot-national de n’avoir jamais joué pour la sélection de son pays d’origine, voici l’interview accordée au média français:
« Je suis né à Oran. C’est là-bas que j’ai grandi jusqu’à mes huit ans. J’ai connu l’école en Algérie et j’allais voir les matchs du MC Oran au stade avec mon frère. En 1998, je suis venu en France avec toute ma famille. J’ai encore de très bons souvenirs de l’Algérie. J’ai encore des amis qui vivent là-bas, je les vois quand j’y retourne. Ça aurait été une fierté de pouvoir jouer pour la sélection, c’était mon rêve quand j’étais petit. J’y étais presque. J’ai été présélectionné à cinq ou six reprises entre 2010 et 2011. Je n’ai aucun regret, c’est déjà une fierté que le sélectionneur ait pensé à moi. »
« Ma jeunesse à Bondy, c’était top. Au foot, on gagnait tout ! Je ne me souviens pas d’avoir perdu le moindre championnat avec Bondy (rires). Plusieurs joueurs de cette génération sont devenus professionnels. Je n’en garde que des bons souvenirs. L’entraîneur, c’était le père de Kylian Mbappé. D’ailleurs, Mbappé est une fierté pour tout le monde à Bondy. Pour nous, sa réussite n’est pas étonnante. On le voyait déjà quand il était jeune. Il avait des qualités supérieures à celles des autres. Il a dû travailler dur. Sa famille l’entoure bien. Il ne faut pas que le talent, il faut avoir d’autres ingrédients comme l’entourage ou le travail. »
L’ancien joueur du Red Star a ajouté : « C’est l’élite du football au niveau de la préformation ! Après, ce n’était rien du tout. J’étais insouciant, tout était mis en place pour que je puisse m’épanouir. Mais ce n’était qu’un début. C’était une préparation au monde professionnel. J’étais avec Yacine Brahimi, Sébastien Corchia ou encore Billy Ketkeophomphone. C’était une expérience très sympa, mais aussi très exigeante. Beaucoup sont retournés chez eux au bout de quelques mois. C’est difficile d’être loin de chez soi à treize ans avec des personnes que tu ne connais pas. »
« J’étais en contact avec Nasser Larguet, le directeur du centre de formation, bien longtemps avant de signer à Strasbourg. Il m’avait convaincu de rejoindre le club alors que j’avais d’autres propositions. En sortant de Clairefontaine, j’étais mieux traité que les autres pour être honnête. J’étais un petit peu le privilégié. Le problème, c’est que Nasser Larguet est parti au bout d’un an. Il n’était plus en accord avec la méthode de travail du club. Dès qu’il est parti, tout est devenu plus compliqué pour moi. J’ai quand même prolongé mon contrat de deux ans. Mais après, le club a eu des soucis financiers et a été rétrogradé en CFA 2. Je suis donc parti dans la foulée. » s’est exprimé Mourad au média Foot-National.