Samuel Eto’o vivement critiqué au Cameroun

Selon, les informations deBeinSports élu en décembre dernier à la présidence de la Fédération Camerounaise de football, Samuel Eto’o, l’ancienne star des Lions Indomptables est entré dans une forte zone de turbulences. Benjamin Didier Banlock, qui avait soutenu l’ex joueur du Barça et occupait depuis les fonctions de secrétaire général de l’instance, donne sa démission et se livre du même coup à une attaque en règle contre la « gouvernance » Eto’o. « La Fécafoot ne peut se réduire à la « danseuse du président » », lâche le numéro 2 démissionnaire dans un courrier d’explication transmis aux médias, qui détaille également ses griefs.

Eto’o accusé de renier ses engagements

« Je suis fondé à penser que le football camerounais ne retrouvera sa grandeur que si de grands Hommes qui portent de grandes idées, agissent avec grandeur dans un environnement qui permet l’élévation et le progrès, en d’autres termes, la réalisation de grands desseins. Je crois toujours que cela est possible mais l’état des lieux de notre management et de notre gouvernance m’amène à en douter fortement au regard des événements qui se succèdent, des faits divers qui se multiplient et de l’actualité qui donne à voir sans aucun doute, que la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) n’est pas en phase avec le projet qui vous a porté à la tête de cette Fédération », a declaré Benjamin Didier Banlock, avant de conclure.

La Fécafoot, « danseuse du président » ?

« Une administration de progrès à la Fécafoot ne peut se réduire à la « danseuse du président » qui semble être votre seule volonté. Les textes, les bonnes pratiques managériales et de gouvernance, les objectifs des projets fédéraux et les résultats doivent motiver les décisions, justifier les postures, les choix et les engagements. »  Après avoir occupé ses fonctions sous l’ère Seidou Mbombo Njoya, prédécesseur d’Eto’o à la présidence, Banlock avait d’abord été nommé à titre intérimaire, avant d’être confirmé le 16 février dernier.