Selon FootMercato, malgré tout, au pays, les supporters et l’opinion publique condamnent l’acte de Samuel Eto’o d’après le journaliste de Dzfoot Juba Touabi. «Il y a une incompréhension totale. Une grande partie des supporters algériens ne pensaient pas qu’une légende du football africain pouvait en venir à de la violence physique contre un supporter. Cette histoire ravive aussi la polémique ayant entouré ce match retour des barrages, alors que les supporters algériens étaient plutôt concentrés sur la Coupe du Monde (…) Je rappelle que les supporters camerounais qui étaient présents au stade lors de cette soirée d’élimination ont pu fêter leur victoire normalement avec leurs joueurs et Eto’o était présent sur le terrain. À aucun moment, ils n’ont été pris à partie alors que c’était le moment le plus haut de la frustration côté algérien».
Cette polémique laissera donc des séquelles car l’image de Samuel Eto’o en a pris un coup. «C’est le plus triste dans cette histoire. Car Eto’o était perçu comme l’une des légendes du football africain avant cette histoire. Celui qui pouvait un jour devenir un président de la CAF au service du continent. Cette histoire a grandement entaché son image», assure Touabi Juba. Mohamed Touileb n »est pas du même avis. «Eto’o était dans le camp adverse. Quelque part, il était dans la peau de l’ennemi. Par ricochet, il était, en tant que président de la FECAFOOT, le principal instigateur de la « magouille » pour beaucoup de personnes».
Il précise ensuite : «il traîne une sorte de présomption de culpabilité qui le suivra pendant un certain temps. Tout comme cette agression d’ailleurs. Je pense que cet épisode, on le lui ressortira à chaque fois qu’il y aura un Algérie – Cameroun. L’Algérien n’oublie pas vite voire jamais. Surtout quand il s’agit de football. »