Le choix de la gymnaste Kaylia Nemour de représenter l’Algérie suscite encore de vives réactions en France, son pays natal. Au-delà des polémiques, la presse française mène une sorte de compagne contre l’athlète de 17 ans.
La gymnaste a remporté dimanche, la première médaille d’or pour l’Algérie lors de ces JO. Cette victoire a été surtout perçue comme une médaille manquée pour la France. Née et formée en France, la gymnaste a changé de nationalité sportive en mai 2023 pour représenter le pays d’origine de son père, l’Algérie.
À la veille de cette finale des barres asymétriques, le quotidien L’Équipe a publié un titre controversé : « L’Algérienne de France Kaylia Nemour… ». Cette insistance à rappeler son lien avec la France est perçue par beaucoup comme une tentative de la culpabiliser pour son choix de représenter l’Algérie.
En effet, les débuts prometteurs de Kaylia Nemour en France ont été brutalement interrompus par un conflit avec la fédération nationale. Ce désaccord a contraint la gymnaste à faire un choix décisif : mettre sa carrière entre parenthèses ou poursuivre son rêve sous d’autres cieux. C’est ainsi qu’elle a décidé de concourir pour l’Algérie, le pays de ses origines paternelles.
L’ALGÉRIENNE DE FRANCE 😭😭😭 pic.twitter.com/x5cZm4RAvQ
— SAM FOOTX ⚽️ (@samfootx) August 4, 2024
Kaylia Nemour connait un essor sans précèdent avec l’Algérie
Depuis ce changement de nationalité, Kaylia Nemour a connu un essor sans précédent. Les titres s’enchaînent, les records tombent, et la jeune femme s’impose comme l’une des figures les plus marquantes de la gymnastique mondiale. Son parcours exemplaire a inspiré de nombreux jeunes athlètes et a contribué à mettre en avant le potentiel du sport algérien.
Le choix de Kaylia Nemour a suscité de nombreuses interrogations et critiques, notamment dans les médias français. Certains ont souligné son lien avec la France, insistant sur ses origines et minimisant ainsi son attachement à l’Algérie. Ces réactions ont été largement perçues comme une tentative de dénigrer son parcours et de remettre en question la légitimité de son choix.
