Djamel Sedjati, médaillé de bronze au 800 mètres lors des Jeux Olympiques de Paris, se retrouve au centre d’une enquête judiciaire menée par les autorités françaises. Cette affaire, qui implique également son entraîneur Amar Benida, soulève de nombreuses questions sur ses motivations.
Après les attaques contre la boxeuse Imane Khelif et la gymnaste Kaylia Nemour, l’autre médaillé algérien, Djamel Sedjati est au cœur d’une procédure judiciaire. Selon le quotidien l’Equipe, le 8 août dernier, des agents de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) ont effectué une perquisition au village olympique, dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Paris qui vise l’athlète algérien et son entraineur.
Djamel Sedjati, les institutions gardent le silence
Les agents n’auraient semble-t-il, rien trouvé chez l’athlète et son entraineur. Puisque l’athlète a participé à la finale des 800 M, ce samedi le plus normalement du monde et a remporté la médaille de bronze. Pour le moment, les institutions concernées, telles que le parquet de Paris, l’Athletics Integrity Unit (AIU), l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et l’Agence de contrôles internationale (ITA), ont choisi de garder le silence sur cette affaire.
Djamel Sedjati, qui était l’un des favoris du 800 mètres, avait déjà fait sensation en devenant vice-champion du monde en 2022. Sa médaille de bronze aux Jeux Olympiques n’est pas une surprise pour l’un des favoris pour l’or.