Le nouveau défi de Djamel Belmadi

Djamel Belmadi est en quête d’un nouveau défi après avoir été limogé de son poste de sélectionneur de l’équipe nationale d’Algerie en janvier 2024. Malgré les sollicitations, le champion d’Afrique 2019 n’a pas trouvé le projet qui lui convient.

Belmadi a su laisser son empreinte dans le football algérien. Son leadership a permis aux Fennecs de remporter la CAN 2019, un exploit qui a renforcé sa réputation mondiale en se classant 4eme meilleur entraineur FIFA de l’année. Cependant, les années suivantes ont été plus tumultueuses. L’élimination de l’Algérie lors de la CAN 2021 a été un tournant, marquant le début d’une série de résultats en deçà des attentes. Cette situation a engendré des tensions avec la Fédération algérienne de football (FAF), culminant avec la séparation entre Belmadi et l’équipe nationale après le fiasco de la CAN 2024.

Malgré ces revers, Belmadi demeure une figure respectée tant sur le plan national qu’international. Cependant, depuis son départ, il n’a pas encore trouvé de nouveau club ou équipe nationale prête à l’accueillir. Les rumeurs évoquent un intérêt de clubs, notamment au Qatar, où il a déjà connu le succès, mais aucune offre concrète n’a été finalisée.

Coach of Qatar Djamel Belmadi listens to a question at a press conference for the AFC Asian Cup in Sydney on January 14, 2015. AFP PHOTO/Peter PARKS –IMAGE RESTRICTED TO EDITORIAL USE – STRICTLY NO COMMERCIAL USE

Belmadi lorgne le poste du sélectionneur de Qatar

La situation de de Belmadi est également influencée par des considérations personnelles. Sa famille, installée au Qatar, joue un rôle crucial dans ses décisions. Ce lien avec le pays du Golfe pourrait expliquer son hésitation à accepter des offres en dehors de cette région. Le Qatar, où il a déjà exercé en tant qu’entraîneur de l’équipe nationale en 2014, représente un environnement familier pour lui.

Un autre aspect à prendre en compte est la question de la rémunération. En tant que sélectionneur de l’Algérie, Belmadi percevait un salaire de 208 000 euros par mois, ce qui en faisait l’entraîneur le mieux payés d’Afrique. Trouver un club ou une sélection capable de répondre à ses attentes financières pourrait s’avérer difficile. Accepter une rémunération inférieure pourrait être perçu comme un recul, un compromis que Belmadi n’est pas prêt à envisager.

Alors que le temps passe, l’avenir de Belmadi reste incertain. Il semble clair qu’il ne souhaite pas s’engager dans un projet qui ne correspondrait pas à ses ambitions. Sa préférence va vers un poste d’entraîneur dans une équipe avec de réelles aspirations. Le poste de sélectionneur du Qatar, qu’il a déjà occupé avec succès, pourrait être une option, mais rien n’est encore décidé.