La JS Kabylie privée de son nouveau stade ?

L’ouverture du nouveau nouveau stade de Tizi-Ouzou, baptisé au nom de Hocine Aït Ahmed, a été longtemps attendue. Pourtant, plus de deux mois après son inauguration, l’équipe emblématique de la région, la JS Kabylie, n’a toujours pas pu poser ses crampons sur sa pelouse.

C’est un paradoxe qui interroge sur les raisons de ce blocage et sur les conséquences pour le club et ses fidèles supporters. Un stade flambant neuf se retrouve aujourd’hui sous-utilisé. Les raisons de cette situation sont multiples et complexes. Les procédures administratives, souvent longues et fastidieuses, constituent un premier obstacle. Des questions de sécurité, de maintenance et de gestion globale de l’infrastructure viennent s’ajouter à ce tableau déjà sombre.

En effet, les lenteurs administratives sont l’un des principaux freins à l’exploitation de cette infrastructure. Des formalités non remplies par les autorités locales et le club sont à l’origine de cette situation, et l’absence d’un gestionnaire pour superviser le stade complique encore plus les choses.

Les supporters de la JS Kabylie dans l’explicative

L’absence d’une structure organisationnelle claire pour la gestion du stade est l’une des difficultés rencontrées. Ni la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) de Tizi-Ouzou ni la JS Kabylie ne semblent prêtes à assumer cette responsabilité. Cette ambiguïté administrative a conduit à un blocage, rendant incertaine l’organisation des matchs à domicile.

Les supporters de la JS Kabylie espéraient voir leur équipe évoluer dans ce nouveau stade, conçu pour rivaliser avec les meilleures infrastructures du monde. Cette situation engendre un sentiment de déception, car le stade était perçu comme une occasion de relancer le club et de créer une ambiance de match inégalée.