Djamel Benlamri, ex-international algérien, se retrouve au cœur d’une controverse après son départ soudain du club irakien Al-Shorta FC. Accusé par la direction du club d’avoir quitté ses fonctions sans préavis et d’avoir formulé des demandes inappropriées, le joueur a décidé de s’exprimer pour clarifier sa position.
Benlamri avait rejoint Al-Shorta avec l’ambition d’aider l’équipe en Ligue des champions d’Asie. Cependant, quelques jours seulement après son arrivée, il a quitté le club dans des conditions qui ont suscité de vives réactions. Le superviseur du club, Wahab Al-Taï, a exprimé des accusations graves, affirmant que le joueur avait quitté le club sans autorisation et avait formulé des « demandes jugées inappropriées pour un joueur professionnel ». Ces déclarations ont alimenté les discussions dans les médias et parmi les supporters, remettant en question l’engagement de Benlamri.
En réponse à ces accusations, Djamel Benlamri a choisi de s’expliquer dans une interview accordée au site WinWin. Il a nié les allégations selon lesquelles son départ serait lié à des demandes inappropriées. Au contraire, il a évoqué un manque de conditions adéquates pour exercer son métier. Selon lui, il avait simplement demandé des éléments de base tels qu’une carte SIM, un moyen de transport et un logement convenable.
Benlamri rappelle son parcours
L’ancien international algérien a souligné que ces demandes étaient essentielles pour sa performance et son bien-être, et qu’il n’avait jamais rencontré de tels problèmes dans ses précédents clubs en France, en Arabie Saoudite, aux Émirats, en Algérie et au Maroc.
Benlamri a qualifié les déclarations d’Al-Taï de « propos irresponsables » et de « fausses accusations ». L’ancien joueur du MC Alger de ne pas répondre directement à ces accusations par respect pour son interlocuteur, préférant laisser son parcours et son comportement professionnel parler d’eux-mêmes. Il a exprimé sa déception face à la situation, affirmant que son départ aurait pu être évité si les conditions minimales avaient été respectées.