Youcef Atal, le cauchemar total

Youcef Atal

Youcef Atal, ancien grand espoir du football algérien, traverse une période des plus compliquées. Depuis plusieurs saisons, son fragilité physique et ses blessures à répétition l’empêchent de retrouver son meilleur niveau. Arrivé à Al-Sadd SC après une aventure contrastée à l’OGC Nice, il peine à s’imposer et inquiète autant son club que la sélection nationale.

Lors du dernier match de Ligue des champions d’Asie, opposant Al-Sadd à Al-Ahli Riyad, Atal a une nouvelle fois illustré ses difficultés physiques. Aligné d’entrée, il a tenté d’imprimer son rythme habituel en multipliant les projections offensives. Mais comme trop souvent, sa condition physique a rapidement décliné. Dès la deuxième mi-temps, il a montré des signes de fatigue inquiétants, avant de sortir prématurément, visiblement touché.

Un profil explosif mais fragile

Dès ses débuts, Atal s’est distingué par son explosivité et son intensité dans les duels. Son profil atypique de latéral offensif, capable d’éliminer et de créer des différences, faisait de lui un atout précieux. Mais cette intensité a un prix. Sa propension aux blessures musculaires et articulaires s’est révélée problématique, l’éloignant des terrains pendant de longues périodes.

Son passage en Ligue 1 française a été marqué par des absences répétées, l’empêchant de s’imposer sur la durée. À Nice, il n’a jamais réussi à enchaîner plus de 20 matchs par saison. Son départ au Qatar devait être une opportunité de rebondir dans un championnat moins exigeant physiquement. Pourtant, ses problèmes persistent, laissant craindre une usure prématurée.

Un avenir incertain en sélection

Les perspectives d’Atal en équipe nationale s’assombrissent. Vladimir Petković, sélectionneur des Verts, cherche à bâtir un groupe fiable et compétitif. Dans ces conditions, un joueur sujet aux blessures et incapable d’aligner les performances convaincantes devient un pari risqué. À quelques mois des prochaines échéances internationales, Atal semble plus loin que jamais d’une place de titulaire.

Sa carrière est désormais à un tournant. À 27 ans, il n’a plus le droit à l’erreur. S’il ne parvient pas à régler ses problèmes physiques, il risque de voir son rêve de haut niveau s’éloigner définitivement.