L’éventuelle arrivée de Rayan Cherki (Olympique Lyonnais) et Maghnès Akliouche (AS Monaco) en équipe nationale d’Algérie suscite de nombreuses interrogations. Alors que plusieurs médias avaient évoqué leur possible convocation pour les matchs de mars, le site gouvernemental El Moudjahid, citant des sources internes à la Fédération algérienne de football (FAF), a apporté une mise au point claire : une présence immédiate des deux joueurs est hautement improbable.
Pas de démarches administratives en cours
Selon El Moudjahid, aucun dossier officiel n’a encore été déposé auprès de la FIFA pour permettre à Cherki et Akliouche de changer de nationalité sportive. Or, cette procédure exige plusieurs étapes et un délai important, ce qui rend impossible leur qualification à temps pour les rencontres de mars contre le Botswana et le Mozambique, comptant pour les éliminatoires du Mondial 2026.
De plus, les règlements imposent l’envoi des pré-convocations aux clubs au moins trois semaines avant un rassemblement. Aucune notification n’ayant été transmise, il est donc acté que les deux joueurs ne feront pas partie de la prochaine liste de Vladimir Petkovic.
Petkovic veut privilégier la stabilité
Nommé récemment à la tête des Verts, Vladimir Petkovic a pour mission principale de qualifier l’Algérie pour la Coupe du monde 2026. Dans cette optique, il devrait maintenir une certaine continuité dans son effectif en s’appuyant sur les joueurs qui ont déjà disputé les qualifications de la CAN 2025 et du Mondial 2026.
Intégrer deux nouveaux joueurs en pleine phase cruciale des éliminatoires serait un pari risqué, d’autant plus qu’ils n’ont jamais évolué avec l’Algérie et auraient besoin de temps pour s’adapter au groupe. El Moudjahid rappelle d’ailleurs que Petkovic est un entraîneur qui mise sur la stabilité, ce qui réduit encore les chances d’une arrivée précipitée.
Une arrivée possible en juin
Si mars est exclu, El Moudjahid précise que Cherki et Akliouche pourraient être intégrés en juin, une période correspondant à une fenêtre FIFA dédiée aux matchs amicaux. Ce contexte serait plus propice pour tester de nouvelles recrues sans enjeu immédiat.
Au-delà de cette date, les Verts entameront leur préparation pour la CAN 2025, où le sélectionneur devra compter sur un groupe déjà rodé. L’avenir de Cherki et Akliouche avec l’Algérie dépendra donc de l’évolution de leur dossier administratif, mais aussi de leur propre volonté de défendre les couleurs des Fennecs.
