Deux ans après son départ du Stade Brestois, Youcef Belaïli continue d’être une cible de critiques de la part du club breton. Dernièrement, le directeur sportif Grégory Lorenzi a de nouveau évoqué le joueur algérien, allant jusqu’à le qualifier de « plus grand flop » de l’histoire du SB29. Une déclaration qui relance la polémique sur son court passage en Bretagne.
Une arrivée prometteuse, un départ sous tension
En janvier 2022, Brest recrute Belaïli pour compenser le départ de Romain Faivre vers l’Olympique Lyonnais. L’international algérien arrive avec un statut de joueur talentueux, auréolé de son sacre à la CAN 2019. Mais après seulement huit mois, l’attaquant quitte le club en résiliant son contrat d’un commun accord.
Si la version officielle évoque un mal-être lié à l’éloignement familial, plusieurs rumeurs avaient circulé à l’époque sur des retards aux entraînements, des sorties nocturnes et même des dégradations de son logement. Des accusations que Belaïli avait vivement contestées, publiant des preuves sur ses réseaux sociaux pour démentir ces allégations.
Brest persiste dans ses critiques
Dans une récente interview accordée à L’Équipe, Grégory Lorenzi est revenu sur cette période en pointant du doigt l’erreur de casting que représentait Belaïli pour Brest. Il regrette d’avoir privilégié l’Algérien à un jeune talent comme Maghnes Akliouche (Monaco) et admet que ce choix ne correspondait pas à l’ADN du club.
Le dirigeant brestois va plus loin en expliquant que Brest aurait pu recruter Saïd Benrahma en 2017 pour seulement 7 000 €, mais que l’ancien coach Jean-Marc Furlan s’y était opposé. Une comparaison qui sous-entend un gâchis sportif et renforce l’idée que le recrutement de l’actuel joueur de l’ES Tunis fut une erreur.
Un Belaïli en pleine renaissance sportive
Si Brest continue de critiquer Belaïli, ce dernier répond sur le terrain. Actuellement en grande forme, il réalise une saison impressionnante avec 11 buts et 6 passes décisives en 21 matchs entre le championnat tunisien et la Ligue des champions de la CAF.
Ces performances relancent la possibilité d’un retour en sélection algérienne. Absent depuis l’arrivée du sélectionneur Vladimir Petković en mars 2024, Belaïli pourrait réintégrer les Fennecs lors du prochain rassemblement. Une opportunité pour lui de prouver que, malgré les critiques persistantes, il reste un élément offensif redoutable.
Deux ans après son départ, le débat sur son passage à Brest reste vif, mais Belaïli semble déterminé à faire parler de lui pour ses performances plutôt que pour les polémiques.