L’Algérie est confrontée à un nouveau refus de sélection. Mohamed Omar Rafik, jeune milieu offensif évoluant au Qatar, a rejeté la convocation de la Fédération algérienne de football (FAF) pour intégrer l’équipe nationale A. Selon El Khabar, le joueur a officiellement informé les instances de son choix définitif de ne pas représenter l’Algérie à l’avenir.
Cette décision suscite de nombreuses interrogations, d’autant plus que le joueur a été formé dans le pays et a représenté les sélections de jeunes.
Passé par l’Académie de la FAF
Né en 2004, Mohamed Omar Rafik a fait ses premiers pas dans le football en Algérie, passant par l’Académie de la FAF, avant d’évoluer au Paradou AC. Il s’est rapidement imposé comme un élément clé des équipes U18 et U20 algériennes, où il a démontré son talent et sa capacité à jouer des deux pieds.
Cependant, au lieu de poursuivre sa carrière en Algérie, il a pris la direction du championnat qatari, rejoignant le club Al Shamal. Son départ à l’étranger avait déjà soulevé des doutes quant à son engagement envers la sélection algérienne.
Une décision qui relance le débat sur la fuite des talents
Le refus de Mohamed Omar Rafik d’intégrer la sélection nationale rouvre le débat sur la gestion des jeunes talents en Algérie. Ces dernières années, plusieurs joueurs issus du football local ont choisi de poursuivre leur carrière sous d’autres couleurs, soit par manque d’opportunités avec les Fennecs, soit pour des raisons personnelles ou sportives.
Ce choix soulève aussi la question d’une éventuelle naturalisation sportive. Selon les règlements de la FIFA, un joueur peut changer de nationalité après cinq ans de résidence dans un pays. En évoluant au Qatar, il pourrait, à terme, être éligible pour représenter la sélection qatarienne, à l’instar de Boulem Khoukhi et Karim Boudiaf, deux Algériens naturalisés qataris.
Un problème récurrent pour l’Algérie
Ce nouvel épisode met en lumière une problématique récurrente pour la FAF et le football algérien : comment retenir ses meilleurs talents ? Malgré une formation de qualité dans certaines académies, de nombreux jeunes joueurs optent pour une carrière à l’étranger, parfois au détriment de la sélection nationale.
L’absence de réaction officielle de la FAF sur ce dossier laisse planer le doute sur l’avenir de ces jeunes joueurs formés en Algérie, mais qui choisissent de défendre d’autres couleurs. Une situation qui pourrait se répéter si des solutions ne sont pas trouvées pour améliorer la gestion des talents au sein du football national.