Rayan Cherki, milieu offensif de l’Olympique Lyonnais, s’illustre depuis le début de l’année 2025 par une régularité offensive rare dans le championnat français. Sous les ordres de Paulo Fonseca, l’international Français espoirs affiche une statistique remarquable qui le place tout juste derrière l’attaquant parisien Ousmane Dembélé en matière d’implication directe sur les buts.
Depuis que Paulo Fonseca a pris les commandes de l’équipe première en février 2025, Cherki a été directement impliqué dans 16 buts en Ligue 1, répartis entre 10 réalisations personnelles et 6 passes décisives. Ce rythme offensif, soutenu et efficace, fait de lui l’un des joueurs les plus productifs sur la scène nationale depuis deux mois.
Cette transformation n’est pas qu’un effet d’optique. Elle résulte d’un repositionnement tactique et d’une meilleure gestion du temps de jeu. Désormais stabilisé dans un rôle de meneur de jeu avancé, le numéro 18 lyonnais profite d’une liberté accrue entre les lignes pour exprimer sa technique et sa vision du jeu.
Un niveau confirmé face aux grands adversaires
La performance de Cherki ne se limite pas à des adversaires de milieu ou bas de tableau. Il s’est récemment illustré en Ligue Europa, lors du quart de finale aller contre Manchester United, où il a inscrit le but égalisateur, permettant à l’OL de rester en course avant le match retour. En Ligue 1, c’est sur la pelouse de l’AJ Auxerre qu’il a de nouveau brillé, inscrivant un but déterminant lors d’un succès 3-1.
À seulement 21 ans, il démontre une capacité à répondre présent dans les matchs à enjeu, un critère souvent décisif pour une éventuelle sélection au plus haut niveau.
Seul Dembélé fait mieux en Europe
Dans les cinq grands championnats européens, un seul joueur dépasse les chiffres de Cherki sur cette même période : Ousmane Dembélé. L’attaquant du Paris Saint-Germain comptabilise 16 buts et 3 passes décisives, soit 19 contributions directes. Cette comparaison place Cherki au niveau des meilleurs attaquants européens en ce début d’année.
La statistique prend d’autant plus de relief qu’elle concerne uniquement les compétitions officielles, un cadre où l’intensité est maximale et les performances souvent révélatrices du niveau réel des joueurs.
