Interpellé le mercredi 2 juillet à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle après une altercation à bord d’un vol en provenance des États-Unis, Youcef Belaili a finalement été remis en liberté par les autorités françaises.
Son arrestation, confirmée par plusieurs sources, fait suite à un incident impliquant son jeune fils et le personnel navigant. Les interventions coordonnées de l’ambassade d’Algérie en France et du président de l’Espérance de Tunis ont permis de désamorcer la situation.
Un incident à bord signalé
Le joueur algérien revenait des États-Unis, où il séjournait depuis la fin de la Coupe du Monde des Clubs FIFA 2025 avec son club, l’Espérance Sportive de Tunis. L’incident s’est produit pendant le vol de retour vers Paris, lorsque le personnel de bord a demandé à son fils de deux ans de s’attacher. D’après les témoignages, le ton est monté après une remarque jugée brusque de la part d’une hôtesse.
Face à la montée de tension, le commandant de bord a fait appel à la tour de contrôle afin de prévenir les forces de l’ordre à l’arrivée. À l’atterrissage, des agents de police sont intervenus directement dans l’avion pour interpeller Youcef Belaili et son frère, Farès Belaili.
Youcef Belaïli, interpellé plus tôt à l’aéroport de Poissy après une altercation avec le personnel d’un avion, vient de publier une photo dévoilant l’identité de l’équipage, les exposant ainsi à un danger réel. Il a aussi écrit "Algérien et fier les bâtards", tentant ainsi de… pic.twitter.com/tW5IIYIl14
— Ali KETTANI 𝕏 (@Alikettanii) July 2, 2025
Une confusion médiatique rapidement levée
Plusieurs médias ont initialement fait état d’un malentendu sur l’identité de la personne arrêtée, les deux frères portant des vêtements similaires. Des images obtenues ultérieurement ont permis de confirmer que c’est bien l’international algérien qui a été interpellé.
La réaction des autorités diplomatiques algériennes a été immédiate. Des représentants de l’ambassade d’Algérie à Paris se sont déplacés pour assurer la protection consulaire du joueur. L’objectif principal était d’éviter une escalade, dans un climat diplomatique déjà sensible entre l’Algérie et la France.
Grâce à ces démarches, Youcef Belaili a été libéré après une courte période de garde à vue. Aucune charge n’a été retenue contre lui. En revanche, son frère est resté en garde à vue pour des vérifications complémentaires. Aucune violence n’a été constatée au cours de l’intervention.
