Raouraoua: « Si je viens pas en Algérie, c’est que j’ai mes raisons »

Les spéculations vont déjà bon train au sujet du futur sélectionneur national, après que le technicien belge, George Leekens, ait été contraint de jeter l’éponge au lendemain de l’élimination prématurée des Verts dans la coupe d’Afrique des nations qui se poursuit actuellement au Gabon.

Ainsi, le premier responsable de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui se trouve actuellement à Libreville qu’il a ralliée de Paris où il a subi des examens médicaux la semaine passée, a démenti formellement les informations selon lesquelles il a déjà entamé des contacts en vue d’engager un nouvel entraîneur.

Il en a également profité pour revenir sur le départ de Leekens, insistant sur le fait qu’il s’agissait d’une simple démission et non pas d’un limogeage déguisé. Il s’est penché également sur la question du futur patron du staff technique des Verts, un sujet qui fait déjà couler beaucoup d’encre, Raouraoua dira : « Je n’avais même pas le temps pour y penser. Je n’ai pris attache avec aucun technicien à partir de Paris. Après avoir passé des jours en France pour traiter un malaise qui n’a rien à voir avec ce qu’a été avancé par les médias, je suis retourné au Gabon dans le cadre de mes fonctions au sein de la CAF pour assister aux différentes réunions tenues traditionnellement à l’occasion des épreuves continentales ».

Dans son entretien au quotidien Nasr, Raouraoua s’est montré aussi stupéfait par les « fausses estimations selon lesquelles il s’abstient de retourner au pays. « Pourquoi ai-je peur de revenir en Algérie ? Suis-je recherché ? », s’interroge-t-il, étonné, avant de préciser que « je retournerai le plus normalement du monde au pays une fois mes engagements avec la Confédération africaine de football soient terminés. Après mon retour au pays, je convoquerai les membres du BF pour étudier la situation de l’équipe nationale et de la discipline. »

Au chapitre de la gestion des affaires de la fédération, Raouraoua affirme que « tout est fait dans le strict respect des règlements en vigueur. « À l’instar de tous les organismes du pays, la FAF est soumise aux règlements. Je ne suis pas un empereur pour me permettre d’enfreindre les règlements de mon pays. »