Zetchi veut licencier 10 journalistes pour laisser Madjer travailler

Rabah Madjer a concédé hier sa première défaite avec l’équipe nationale. Une humiliation infligée par une équipe iranienne tout juste moyenne, et qui a laissé ses séquelles, puisque le seul joueur algérien, pouvant enchaîner deux passes de suite, Ryad Mahrez, s’est embrouillé avec son sélectionneur après sa sortie à l’heure de jeu. Le réveil a été donc très dur aujourd’hui dans le maison des verts, qui n’ont pas pu regarder Allemagne-Brésil et Espagne-Argentine à cause de leur présence inutile dans le stade. Khirredine Zetchi, président de la fédération algérienne, n’a pas tarde pas à faire le bilan de cette défaite en désignant les vrais coupables.

“Les journalistes, nos pires ennemis…”

L’homme qui a réussi à nous faire regretter Mohamed Raouraoua (un exploit !) pointe du doigt l’ensemble des journalistes algériens, qui selon lui, sont les seules responsables de la situation déplorable des verts “Ces journalistes grandes gueules vont finir par détruire notre équipe. Chialant et critiquant comme des gonzesses, ils nous laissent pas continuer à savourer notre victoire historique contre l’Allemagne en 82. Madjer n’a pas besoin de gagner quoi que ce soit aujourd’hui. C’est comme Bouteflika, son passé glorieux lui offre le luxe de ne plus dire un mot. Laissez-le tranquille, bande de sales envieux” a-t-il crié à l’adresse des journalistes.
Le président de la FAF n’entend pas désormais limoger son sélectionneur, il appelle néanmoins les patrons de groupes de presse (ses amis pour la plupart ) à licencier leurs employés “Le premier limogé est Maamer Djabbour, 9 autres journalistes, les plus hostiles à Madjer, connaitre le même sort dès demain matin, il faut laisser le sélectionneur perdre dans la tranquillité ” conclut-il.

“pas licencié, je travaille sans diplôme “

Interrogé sur son éventuel départ de l’EN, le sélectionneur, qui sait aussi sélectionner les terrains offerts par le wali d’Alger, reste confiant sur son avenir ” J’entends les amis de Maamer Djebbour, avancer des rumeurs comme quoi je serai licencié. Rassurez-vous, cela ne se produira pas. J’exerce ce métier sans diplôme. Je n’ai pas besoin d’une licence pour y rester. J’ai du talent, A7aaslou biya” déclare-t-il avec humilité.

EL MANCHAR