Zetchi est obligé de maintenir sa confiance en Rabah Madjer

Malgré la forte pression qui pèse sur le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, pour mettre un terme aux fonctions de l’entraîneur national, Rabah Madjer, le patron du football algérien a décidé de réitérer sa confiance en l’ancien capitaine des Verts.

Les deux hommes se sont rencontrés récemment et évoqué justement les deux dernières sorties des Fennecs contre la Tanzanie et l’Iran en amical, soldées par une victoire (4-1) et une défaite (2-1) respectivement.

Le contenu de ces deux matchs, côté algérien, n’a pas convaincu les fans algériens, dont la quasi-totalité réclame le départ de Rabah Madjer et son staff, malgré que ces derniers ne sont en place que depuis octobre dernier.

Il faut dire que même le président de la FAF n’a pas apprécié certains faits déroulés en Autriche, où l’équipe nationale a affronté les Iraniens, allant jusqu’à piquer une vive colère à l’issue du match.

Ce n’était pas la défaite ce jour-là qui avait courroucé l’homme fort du sport roi dans le pays, mais l’incapacité du staff technique à imposer la discipline au sein du groupe. Le comportement de Mahrez et Taider, pour ne citer que ces deux-là, avaient tout simplement enfoncé le staff technique qui donnait l’impression de ne pas avoir réussi à maitriser son groupe.

Outre l’aspect disciplinaire, l’aspect tactique a également joué un mauvais tour à Madjer et ses deux principaux assistants, en l’occurrence, Meziane Ighil et Djamel Menad. Les copies rendues par les Verts dans les deux précédents matchs amicaux n’ont pas convaincu, et les spécialistes et les simples supporters.

En tout cas, Zetchi a reconnu ouvertement que Madjer et ses collaborateurs sont dans l’obligation de revoir certaines choses en prévision des prochains challenges, en particulier la reprise des éliminatoires de la CAN-2019 en septembre prochain. Le président de la FAF a profité de son entretien avec Madjer pour mettre les points sur les ‘’i’’ dans ce registre, tout en espérant que la situation du ‘’Club Algérie’’ sera meilleure dans les prochaines semaines.

Evidemment, Zetchi ne pouvait pas limoger Madjer, car ce serait un autre aveu de mauvais casting de sa part en l’espace de quelques mois, après que son choix porté sur l’entraîneur espagnol, Lucas Alacaraz, au tout début de son mandat en avril passé, s’est avéré un total échec.

Par ailleurs, le président de la FAF n’a pas manqué d’afficher sa satisfaction après la désignation de Mohamed Hattab à la tête du ministère de la Jeunesse et des Sports, estimant que le nouveau locataire de l’immeuble de la place de la Concorde nationale est connu pour son amour pour le sport en général et le football en particulier, ce qui augure, selon ses dires, d’un passage réussi du désormais ex-wali de Béjaïa aux commandes du secteur.

Les propos de Zetchi sont assimilés à une manière de sa part de tendre sa main au successeur d’El Hadi Ould Ali, sachant que ce dernier avait été pour beaucoup dans le plébiscite du fondateur du Paradou AC à la tête de la FAF.

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