Le suspense reste entier au sujet de la succession de Rabah Madjer à la tête du staff technique de l’équipe nationale. Plusieurs noms sont avancés, mais point de concret. Le président de la FAF observe un silence intriguant depuis quelques jours après notamment les reproches de la tutelle sur sa gestion du dossier. Zetchi a désormais le bec cloué. Devant la complexité de l’heure et l’approche du retour des Verts en compétition officielle à l’occasion de ce match en déplacement face à la Gambie en septembre prochain (éliminatoires CAN 2019), la FAF est visiblement contrainte de trouver une solution intermédiaire, voire d’urgence. Il semble que tous les chemins mènent vers la désignation d’un entraîneur intérimaire qui aura pour principale mission de diriger les coéquipiers de Mahrez contre les Scorpions. L’actuel directeur technique national (DTN), Rabah Saâdane, offre bien ce profil d’éternel pompier en mesure de tirer son épingle du jeu dans les situations les plus exécrables. C’était le cas, faut-il le rappeler, en 2003, quand il avait pris les destinées des Verts après le départ du Belge Robert Waseige. Saâdane avait drivé les Antar Yahia et consorts réalisant une CAN probante en Tunisie (2004). C’est cette même génération qu’il va rejoindre, une nouvelle fois en pompier en 2007, après l’échec du Français Jean-Michel Cavalli. Désigné comme intérimaire, Saâdane sera par la suite confirmé pour faire de la génération des Ziani, Antar Yahia et autres Bougherra un modèle de réussite à la faveur d’une qualification héroïque à la Coupe du monde 2010 au terme d’une bataille ‘’d’hommes’’ avec les Pharaons égyptiens et une qualification aux demi-finales de la CAN 2010 en Angola perdue devant cette même équipe égyptienne qui finira par remporter le sacre continental. C’est dire combien le ‘’rusé’’ Rabah Saâdane a toujours su se montrer à la hauteur des ambitions des responsables du football national et du public algérien.
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